8 janvier 1996. François Mitterrand et la Bible
« Dans le bergerie de Latché, on pouvait remarquer une vieille Bible en Livre de Poche qui se défaisait de partout comme une vieux Bottin. Elle n’était pas loin du lit. » (Giesbert )
« S’il faut nommer le livre de François Mitterrand, c’est la Bible qui, incontestablement s’impose » (Christophe Barbier, Les derniers jours de François Mitterrand, Grasset)
« La Bible a nourri mon enfance... J’ai appris à lire dans la Bible. C’est un style très imagé, la Bible, un don de l’image, du symbole, très utile pour une bonne langue... » « Je me souviens de l’enseignement de ma mère qui me décrivait la Bible, sa lecture quotidienne, comme le livre de raison d’un peuple, le peuple juif et qui ajoutait : « Juifs, nous ne le sommes pas et pourtant cette histoire est un peu la notre... » ( Discours à la Knesset, cité par Jacques Attali, C’était François Mitterrand)
Dans « La paille et le grain », François Mitterrand a glissé entre deux réflexions politiques la réflexion suivante :
« Les giroflées qui ont pris racine entre deux pierres du mur plaident pour l'existence de Dieu mieux que l'on ne fait à Notre-Dame. »