7 septembre 1783. Léonhard Euler

publié le 7 September 2023 à 02h01 par José LONCKE

7 septembre 1783. Léonhard Euler

Léonhard Euler (1707-7 septembre 1783) a été le principal mathématicien et physicien théoricien du 18e siècle. Il a laissé sa marque sur presque toutes les branches des mathématiques. Euler a écrit des manuels de mathématiques, et ses présentations de nombreux concepts sont encore celles que nous utilisons aujourd'hui. Nous pouvons considérer Euler comme l'homme a « poli » les différentes branches des mathématiques, les rendant plus faciles à utiliser et à comprendre.

En plus d'être un mathématicien brillant, il était mathématicien qui considérait vraiment les mathématiques comme un témoignage de la fidélité de Dieu et servait le Seigneur malgré d'énormes défis.

Leonhard Euler est le fils de Paul Euler (1670-1745), fils d’un pasteur suisse affecté provisoirement à la paroisse Saint-Jacques au cœur de la cité bâloise et de Margaretha Brucker (1677-1761), fille de pasteur. En 1708, alors que Leonhard n'a pas un an, la famille Euler déménage de Bâle pour rejoindre la campagne voisine à Riehen, où Paul Euler est nommé pasteur de la paroisse. Leonhard passe la plus grande partie de sa prime enfance entre Riehen où se situe la maison du pasteur Euler, centre d'un foyer familial pieux et dévot, et Bâle, où résident ses grands-parents, ainsi que la plupart des amis de son père, anciens collègues à l'université de confession calviniste affirmée. 

Euler voulant plaire à son père, avait étudié pour devenir pasteur. Heureusement, son père s'est finalement rendu compte que Dieu avait clairement conçu son fils pour qu'il soit mathématicien. La leçon que le père d'Euler a dû apprendre était essentielle pour tous : Dieu nous a tous créés différents, et c'est une bonne chose !

Après qu'Euler eut été autorisé à poursuivre les mathématiques au lieu de ses études de théologie, le Seigneur a ouvert un poste pour Euler en Russie. Bien qu'initialement embauché pour mener des recherches médicales pour l'académie parrainée par le gouvernement, Euler a rapidement pu se concentrer sur les mathématiques.

Lors de son premier séjour en Russie, le pays connaît une période de troubles. Euler craignait beaucoup de parler en public par peur des espions. Ainsi, incapable de faire grand-chose d'autre, Euler s'appliqua avec d'autant plus de diligence à ses recherches mathématiques. Dieu a utilisé le bouleversement pour aider Euler à accomplir les tâches qui l'attendaient.

La vie d'Euler a eu son lot d'épreuves. Alors qu'il était encore assez jeune (probablement au début de la trentaine), Euler a perdu la vue d'un œil. Plus tard, il a quasiment perdu la vue de son autre œil. Mais Euler n'a pas perdu de temps à s'apitoyer sur son sort. Dieu avait béni Euler avec une incroyable capacité à calculer mentalement et à se souvenir des choses, alors il a continué à résoudre des problèmes mathématiques malgré sa mauvaise vue.

Euler était un homme doté d'une intelligence remarquable. Pourtant, contrairement à de nombreux philosophes français de son temps, Euler a reconnu que son intellect devait être soumis à l'autorité de Dieu.

Une déclaration attribuée à Laplace exprime l'influence d'Euler sur les mathématiques :

« Lisez Euler, lisez Euler, c'est notre maître à tous » 

Il était un fervent chrétien, croyant en l’innerance biblique, et s'opposa avec force aux athées éminents de son temps.

Une anecdote rapportée par Dieudonné Thiébault met en scène les croyances religieuses d'Euler. Le philosophe français Denis Diderot, en visite à Saint-Pétersbourg en 1773-1774, avait accepté, à la demande de l'impératrice Catherine II, de voir la preuve de l'existence de Dieu qu'Euler prétendait pouvoir produire. Les deux hommes se rencontrèrent donc et Euler, sur un ton d'une parfaite conviction annonça « Monsieur, e^{i \pi} +1 = 0 \, , donc Dieu existe, répondez ! ». Le désarroi de Diderot, provoqua les rires de la cour. Humilié, il demanda à quitter la Russie. Il se peut que l'anecdote soit apocryphe. Mais elle dit quelque chose d’authentique sur un homme qui considère calmement et fermement la capacité même des mathématiques à fonctionner comme un témoignage de la fidélité et de l'existence de Diela. Cela a du en déconcerter plus d’un.

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