Charles Péguy (1873-1914), est né le 7 janvier 1873, il y a 150 ans.
C’est un écrivain français, poète, polémiste est profondément croyant.
Charles Péguy est, sans doute le plus grand écrivain français du 20e siècle. Il souffre cependant d’un statut marginal. Sa prose est ignorée et sa poésie est jugée difficile, et pire encore : ennuyeuse.
Celui qui, dans ses écrits voulait « dire toute la vérité », reste « le mécontemporain » selon une formule d’Alain Finkelkraut,
On associe son nom a des rues secondaires, des impasses sordides, de tristes parkings.
Dans son ouvrage, « Parking Péguy », Charles Coustille et son photographe , en référence de nombreuses photos dans toute la France.
L‘écrivain, bien que profondément converti depuis 1907 a gardé sa foi chrétienne secrète jusqu‘à la publication du « Mystère de la charité de Jeanne d‘Arc ».
« Progressivement, dans ses écrits, les thèmes religieux remplacent les références au socialisme dont les responsables politiques l’ont déçu » (p 49).
« Hélas, hélas une croix un jour a servi, une vraie croix, en bois, sur une montagne, a servi une fois… quelle fois » (p 47).
« Il faut se faire violence pour ne pas croire. ».
Bien que profondément converti depuis 1907, il garde sa foi chrétienne secrète jusqu‘à la publication du « Mystère de la charité de Jeanne d‘Arc ».
Le 16 janvier 1910, Ruben Saillens qui avait été frappé par ses écrits dans les Cahiers de la Quinzaine, voulut aller l’interroger en ami.
« Nous lui demandâmes si ce qu’il écrivait était uniquement inspiré par le sentiment de la beauté littéraire des Évangiles, ou s’il croyait à leur historicité et à leur inspiration divine.
Me regardant en face, il me répondit aussitôt :
« Je crois à l’Évangile comme un vrai chrétien y croit. Je suis revenu à Dieu par la voie qui s’ouvrait naturellement devant moi. J’ai été élevé dans la foi catholique, je suis venu à Dieu par ce chemin.
Si j’étais né protestant, j’aurais probablement pris votre chemin. J’ai beaucoup d’amis parmi les protestants et je me sens uni à vous par ce qui importe vraiment ».
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-Parking Péguy, Charles Coustille, Photographies de Léo Lepage, Flammarion,
-Ruben et jeanne Saillens, par Marguerite Wargenau-Saillens