27 novembre 1627 "Mon Rédempteur est vivant"
Naissance à La Haye, Pays-Bas, de Luise Henriette von Oranien, électrice de Brandebourg. Elle deviendra la mère de Frédéric Ier, roi de Prusse, elle va fonder un orphelinat près de Berlin, et on lui a atttribué des d'hymnes, parmi lesquels « Jesus ist meine Zundersicht ».
Ce cantique est un hymne protestant allemand. À l'origine un chant de Pâques, il est devenu un des cantiques funéraires les plus populaires au 19e et au début du 20e siècle.
Le chant a été publié pour la première fois en 1653 dans le livre d'hymnes pour les réformés dans le Mark Brandenburg de l'éditeur berlinois Christoph Runge. Il est placé dans la section de la résurrection de Jésus-Christ comme un hymne de Pâques. Il a dix strophes au lieu des sept qui sont courantes aujourd'hui.
Dans la préface de Christoph Runge, il précise que l'électrice Luise Henriette a voulu "augmenter et orner un tel livre avec ses propres chants", dont « Jesus ist meine Zundersicht ».
Depuis la fin du 18ème siècle on en conclut qu'elle était aussi l'auteur du texte. Très vite, des doutes surgissent, notamment à cause du manque d'allemand de Luise Henriette.
Il a également été souligné que «propres cantiques » à l'époque signifiait ses cantiques préférés ou ceux qu'elle avait faites siennes.
On 'affirme désormais que l'auteur était Otto Von Schwerin (1616-1679), maître de cour de Louise Henriette puis premier ministre. de l'électorat de Brandebourg.
Le texte affirme que la source de la foi et de la confiance en notre propre résurrection corporelle vient de la résurrection de Jésus. Il met l'accent sur le lien étroit entre « moi » et Jésus-Christ.
L'image de "cette peau" (strophe 5) et "moi, personne d'autre" (strophe 6) remonte à la traduction de la Bible de Luther de Job 19. 25-27.
Le passage du chapitre 19 du livre de Job se retrouve sur de nombreux monuments funéraires et aussi dans l'oratorio Le Messie de Haendel, où l'air soprano « I know that my Redeemer liveth » ouvre la troisième partie.
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Mon Rédempteur est vivant (Bonsen)
1. Mon Rédempteur est vivant, Et c'est en lui que j'espère ! Je l'ai contemplé mourant Pour mes péchés, au Calvaire ; Mais, par un suprême effort, Jésus a vaincu la mort.
2. Je ne crains rien désormais : La mort a rendu sa proie ; Je puis m'endormir en paix, Pour m'éveiller avec joie. Celui qui m'a racheté, Jésus, est ressuscité.
3. Dans les liens du trépas, J'en ai la ferme espérance, Christ ne me laissera pas, Mon corps même a l'assurance D'être à son corps glorieux Semblable, un jour, dans les cieux.
4. Alors je remporterai Avec Jésus la victoire, Et je le contemplerai Face à face, dans sa gloire ; J'exalterai sa bonté Jusque dans l'éternité.
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