18 juin 2015. Joan Baez et la fusillade de Charleston
La fusillade de l'église à Charleston est une tuerie de massesurvenue dans la nuit du 17 au 18 juin 2015 dans le temple de l'Eglise épiscopale méthodiste africaine Emmanuel à Charleston aux Etats-Unis, quand un jeune homme armé, a ouvert le feu dans l'église, faisant au moins neuf morts.
Joan Baez a rendu hommage aux victimes de la fusillade de l'église de Charleston (2015) et à l'éloge émouvant du président américain Barack Obama à l'église épiscopale méthodiste africaine Emmanuel dans «The President Sang Amazing Grace». La chanson figure sur le nouvel album de Baez, "Whistle Down the Wind".
Joan Baez : "The President (Obama) Sang Amazing Grace"
origninally by Zoe Mulford
A young man came to a house of prayer They did not ask what brought him there He was not friend, he was not kin But they opened the door and let him in
Un jeune homme est venu dans une maison de prière
Ils n'ont pas demandé ce qui l'avait amené là
Il n'était pas ami, il n'était pas parent
Mais ils ont ouvert la porte et l'ont laissé entrer
And for an hour the stranger stayed He sat with them and seemed to pray But then the young man drew a gun And killed nine people, old and young
Et pendant une heure l'étranger est resté
Il s'assit avec eux et sembla prier
Mais alors le jeune homme a dégainé une arme à feu
Et tué neuf personnes, jeunes et vieux
In Charleston in the month of June The mourners gathered in a room The President came to speak some words And the cameras rolled and the nation heard
A Charleston au mois de juin
Les personnes en deuil réunis dans une pièce
Le président est venu parler quelques mots
Et les caméras ont tourné et la nation écoutait
But no words could say what must be said For all the living and the dead So on that day and in that place The President sang Amazing Grace The President sang Amazing Grace
Mais aucun mot ne peut dire ce qui doit être dit
Pour tous les vivants et les morts
Donc ce jour-là et à cet endroit
Le président a chanté Amazing Grace
Le président a chanté Amazing Grace
We argued where to lay the blame On one man's hate or our nation's shame Some sickness of the mind or soul And how the wounds might be made whole
Nous avons discuté à qui imputer le blâme,
à la haine d'un seul homme ou à la honte de notre nation,
A une quelconque maladie de l'esprit ou de l'âme
Et comment soigner les blessures
But no words could say what must be said For all the living and the dead So on that day and in that place The President sang Amazing Grace My President sang Amazing Grace
Mais aucun mot ne peut dire ce qui doit être dit
Pour tous les vivants et les morts
Donc ce jour-là et à cet endroit
Le président a chanté Amazing Grace
Mon président a chanté Amazing Grace
Joan Baez est l'une des voix des années 1960 et 1970. Soucieuse de son rôle d'artiste engagée à délivrer un message de paix et de liberté, contre la guerre et l'injustice sociale, elle a été notamment une amie et supportrice du pasteur Martin Luther King, elle a multiplié les apparitions sur toute la planète. On peut citer les marches pour les marches pour les droits civiques sur Washington, les manifestations antiségrégationnistes de l'Alabama.
Le père de Joan, Albert Baez (1912-2007), est né au Mexique du révérend Alberto Baez. Albert a deux ans lorsque son père se convertit du catholicisme au méthodisme pour devenir pasteur. Il grandit à Brooklyn où son père prêche à la communauté hispanophone. Il pense devenir pasteur, puis se tourne vers l'étude des mathématiques et de la physique. Il est le co-inventeur du microscope à rayons X. Il refuse de travailler pour construire la bombe atomique. Cette décision aura une influence profonde sur sa fille, la jeune Joan.
La mère de Joan Baez, Joan Bridge Baez (1913-2013), est la fille d'un pasteur de l'Eglise épiscopale écossaise.