17 mai 1847. Charles C. Luther
Naissance de Charles C. Luther (1847-1924), un baptiste nommé Luther.
Évangéliste et auteur de cantiques, il fut consacré en 1866. Luther poursuivra ses activités d’évangéliste tout au long de sa vie, avec une interruption (1891-93) tpour un ministère de pasteur dans le Connecticut (à Bridgeport). Il a écrit 25 cantiques, dont le célèbre "Must I Go, and Empty-Handed Be?" (1877).
Un jeune homme de 30 ans gisait dans son lit gravement malade. Un mois avant sa mort, il avait accepté Jésus comme son Sauveur. Un jour, à un ami qui l'avait trouvé soucieux et qui lui en avait exprimé sa surprise, le malade répondit : "Non, je n'ai pas peu de mourir, mais, oh ! dois-je vraiment partir les mains vides?". Ce sont ces paroles et ces circonstances qui ont inspiré à à l'auteur les paroles anglaises de ce cantique, dont voici ci-après une traduction.
1 “Must I go, and empty-handed,”
Thus my dear Redeemer meet?
Not one day of service give Him,
Lay no trophy at His feet?
Refrain:
“Must I go, and empty-handed?”
Must I meet my Savior so?
Not one soul with which to greet Him,
Must I empty-handed go?
2 Not at death I shrink or falter,
For my Savior saves me now;
But to meet Him empty-handed,
Thought of that now clouds my brow. [Refrain]
3 Oh, the years in sinning wasted,
Could I but recall them now,
I would give them to my Savior,
To His will I’d gladly bow. [Refrain]
4 Oh, ye saints, arouse, be earnest,
Up and work while yet ’tis day;
Ere the night of death o’ertake thee,
Strive for souls while still you may. [Refrain]
Dois-je partir les mains vides,
Pour le séjour éternel,
Et quitter ces lieux arides,
Sans une âme pour le ciel ?
Refrain :
Oui, faut-il que, les mains vides,
Je rencontre mon Sauveur,
Pendant que des cœurs avides,
Cherchent en vain le vrai bonheur ?
Jésus a sauvé mon âme,
De la mort je n'ai plus peur,
Mais ce que mon cœur réclame,
C'est un don pour mon Sauveur ?
Refrain
Si je pouvais, de la vie,
Recommencer le chemin,
Je n'aurais plus qu'une envie :
Semer partout le bon grain !
Refrain
Pour vous aussi l'heure passe,
Oh ! Pendant qu'il en est temps,
Annoncez de Dieu la grâce,
Aux cœurs contrits, repentants.