11 mars 1789, William Wilberforce ouvre aux communes le débat sur l‘émancipation des esclaves, par un discours magistral de trois heures et demi, malgré l‘opposition croissante des riches marchands de la Compagnie des Antilles et leurs incessantes plaintes sur la ruine économique des colonies et du pays.
C’est grâce à l’existence en Angleterre d’une opinion abolitionniste animée par des protestants (le réformateur John Wesley, le député méthodiste William Wilberforce et le philanthrope quaker Thomas Clarkson fondateur de la première société anti-esclavagiste d’Europe en 1787, l’Anti-slave Trade Society), que le parlement anglais votera le 23 février 1807 l’abolition de la traite des Noirs.
Le 29 Juillet 1833, à la mort de Wilberforce, le parlement anglais venait de voter une loi sur l‘émancipation de tous les esclaves.
Quarante-quatre années après le premier discours de Wilberforce sur le sujet, l‘œuvre de sa vie était achevée.