Un jour, mon beau-frère, tout enjoué, a commencé à me parler du Dieu qu’il venait de découvrir. Il n’arrêtait pas de me raconter tout ce qui avait changé dans sa vie depuis qu’il avait quitté l’islam pour mettre sa foi en Jésus.
Un Dieu ?
Mon père est athée et ma mère croit un peu en tout. Je ne m’étais moi-même jamais posé trop de questions sur Dieu. J’étais bien persuadé qu’il y avait un être supérieur, mais je ne le connaissais pas, je ne savais pas qui il était.
Découverte
Il m’a fallu du temps pour oser ouvrir la Bible que mon beau-frère m’avait donnée. Tout m’intéressait. On m’a invité aussi dans une église. J’y suis allé régulièrement et commençais à me rapprocher de Dieu. Aller à l’église, chanter, écouter… tout cela me suffisait. Je me considérais comme chrétien, mais je me trompais. Je comprenais intellectuellement mais pas avec mon cœur.
Au secours !
J’ai replongé dans mes problèmes : l’alcool et une épreuve difficile dans ma vie de couple. Je savais que la base de notre relation n’était pas solide mais j’essayais de me débattre avec mes propres forces. Un soir, j’ai craqué et j’ai hurlé au secours à Dieu : « J’ai tout essayé ! Je crois qu’il faut que je te laisse les rênes de ma vie, je veux trop tout gérer seul. Il n’y a que toi qui peux faire encore que ma vie ait du sens. » Épuisé, je me suis endormi.
Un nouveau matin
Le lendemain, j’ai su que quelque chose avait changé. Dieu est vraiment venu me chercher et je lui ai donné le volant de ma voiture. J’ai ressenti une paix que je n’avais jamais eue jusque-là. C’était la première fois que j’en faisais l’expérience. Une parole de Jésus m’est venue à l’esprit : « Venez à moi, vous qui portez un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. » Je suis retourné à l’église que j’avais délaissée. Dieu m’a fait prendre conscience du mal que j’avais fait à ma femme et à mes enfants. J’ai réalisé que je devais leur demander pardon ainsi qu’à Dieu.
Victime de la boisson
Mais je continuais quand même à boire… Quand j’étais ivre, je me mentais à moi-même et à Dieu. Je réalise maintenant que sans une intervention de sa part, il m’aurait été difficile d’en sortir, car je n’arrivais pas à voir ma faute. Par contre, j’ai réalisé que Dieu m’aimait quand il m’a sorti de là. Je lui ai demandé pardon d’être si têtu.
Aller de l’avant
Souvent Dieu m’a rappelé mes erreurs du passé pour que je ne retombe pas dedans. J’ai persévéré et j’ai pris plus de temps pour lire la Bible et pour prier. Plus on connaît Dieu, plus on veut approfondir sa relation avec lui, et moins on retombe toujours dans les mêmes erreurs. Dieu restaure, soigne et fait grandir. Rester un chrétien tiède qui s’arrête sur ses échecs ? Non, je veux avancer et rester fidèle.
Fidélité
Aujourd’hui, si j’ai un souci, je vais me plonger dans la Bible ou dans la prière pour trouver une solution Avant, j’aurais laissé passer du temps. J’ai appris aussi que Dieu donne une espérance à toutes nos épreuves. Les pourquoi sont nombreux… Mais quand je regarde en arrière, je vois que Dieu est toujours fidèle et qu’il est là.
Et toi ?
Si tu ne connais pas Dieu, j’aimerais juste te dire : « Donne ta vie à Jésus ». Avec lui, tout est pardonnable. Il peut te relever de tout, te soigner de tout. Mais, c’est à toi de choisir de le laisser conduire. À toi de lui dire « oui ».
« Tu te souviendras de toute la route que le SEIGNEUR ton Dieu t’a fait parcourir … afin de te mettre dans la pauvreté ; ainsi il t’éprouvait pour connaître ce qu’il y avait dans ton cœur et savoir si tu allais, oui ou non, observer ses commandements. »
Deutéronome 8.2
Quand Dieu est au contrôle
Il y a quelques mois, en pleine réunion de service, j’apprends en public la suppression de mon poste de régulateur au bloc opératoire. Vous imaginez bien que la moutarde m’est rapidement montée au nez ! Ils auraient pu m’en informer en privé avant ! Avant ma rencontre avec Dieu, j’aurais sans doute quitté la réunion furieux, puis j’aurais fait appel aux syndicats et je me serais acharné jusqu’à ce que justice soit faite. Bizarrement, je suis resté calme.
En sortant de cette fameuse réunion au travail, j’ai demandé à Dieu de conduire la situation. Puis, j’ai fait la demande d’un poste de brancardier en ambulatoire pour être plus disponible pour ma famille et pour mon engagement dans l’Église. Je n’ai pas tout de suite réalisé que c’était le bloc opératoire où ils pratiquaient les IVG. J’ai pris position et ai dit à ma cheffe que je ne souhaitais pas m’occuper des patientes IVG. Le poste a été donné à un autre. Mais Dieu avait mieux pour moi. Quelques jours après, un poste de nuit s’est libéré et j’ai eu ce poste qui me permet d’avoir plus de temps et de travailler tranquillement.