Certes, on nous invite à faire de petits gestes pour « sauver la planète », comme on dit. On peut, par exemple, prendre son vélo au lieu de la voiture, acheter moins de produits emballés sous plastique… mais cela paraît bien dérisoire face au manque d’action politique et aux industriels qui ne voient que leurs intérêts économiques.
Y a-t-il un autre choix que faire l’autruche ou sombrer dans l’éco-anxiété devant ce qui nous attend ?
Mon témoignage 
Je suis moi-même impliqué dans une petite association écolo dans mon village et on m’a parfois demandé ce qui me motivait face à tous ces découragements.
Je dirai d’abord que nous avons raison d’être anxieux. Quelque part, il faut passer par là. Cependant, le croyant que je suis n’en reste pas là ! D’une part, je constate dans la Bible que ceux qui n’ont pas voulu voir la situation en face ont été immanquablement rattrapés par la réalité. D’autre part, elle rapporte également bien des situations désespérées dans lesquelles Dieu est intervenu. Avec lui, il reste toujours de l’espoir.
Je pense, par exemple, à Moïse « le prince d’Égypte ». Il était si mal parti qu’il a dû fuir l’Égypte pour sauver sa peau ! Et pourtant, c’est dans ce contexte d’échec que Dieu l’a appelé pour libérer son peuple de l’esclavage.
La bonne nouvelle
Avant de quitter les siens, Jésus leur a demandé d’annoncer « la Bonne Nouvelle à toute la création ». De quelle nouvelle s’agit-il ? Il suffit de lire un des quatre évangiles pour le découvrir. En effet, lorsque quelqu’un l’accepte, il provoque une telle transformation que l’apôtre Paul a utilisé l’expression « nouvelle création » pour décrire ce processus.
Je mets en parallèle cette nouvelle création que je suis devenu grâce au Christ avec la promesse que Dieu a faite dans la Bible : il fera un jour toutes choses nouvelles. Ainsi donc, je sais que je fais déjà partie de cette solution de Dieu pour le monde. Et c’est ça qui me donne espoir et la motivation pour agir.
En conclusion
Je ne peux pas changer le monde, mais je peux faire partie de la solution ! Cela dépend de moi, de mes choix de vie pour un monde plus écolo et plus juste. Si nous le faisons tous, cela fera une différence ! Mais, même si je suis seul à le faire, ce sera une manière d’exprimer ma nouvelle identité pour faire émerger quelque chose de meilleur. C’est pour moi le vrai bonheur d’être chrétien : je peux vivre dès maintenant la nouvelle personne que suis devenue grâce au Christ.