Les chants de Noël

Pas besoin d’ouvrir les yeux, nos oreilles nous disent, elles aussi, que le temps de Noël est arrivé. Partout retentit, en effet, cette musique si particulière de Noël.

L’idée des commerçants est, bien entendu, de donner envie d’acheter. Pourtant, beaucoup de ces chants évoquent des idées plus larges de joie et d’unité. Leur contenu raconte toute une histoire trop souvent méconnue ou oubliée. C’est ainsi que l’on fredonne des mélodies, ou même que l’on chante des paroles, sans malheureusement toujours penser à leur sens.

Descartes a dit : « Je pense, donc je suis. » Mais, si en plus de « penser », nous avions aussi besoin de nous souvenir et de pouvoir dire : « Je me rappelle, donc je suis » ! C’est une question d’identité. La mémoire n’est pas seulement un acte individuel, mais aussi collectif. Sans que nous en soyons conscients, ces chants de Noël nous aident à nous souvenir. Ils nous renvoient à une richesse historique et contemporaine. Grâce à eux, nous conservons la trace des événements de notre vie et du monde.

« Gloria in Excelsis Deo » est sans doute l’un des chants de Noël que l’on entend le plus dans les magasins. Sa mélodie donne envie de la fredonner à notre tour. C’est en fait le refrain du cantique « Les anges dans nos campagnes* ». Il est lui-même très souvent chanté dans les églises à Noël. Savez-vous ce qu’il y a derrière ces mots latins ? En fait, ce sont les premières paroles du chant des anges que les bergers ont entendues : « Gloire à Dieu au plus haut du ciel, et paix sur terre à ceux sur qui repose sa faveur. » Cela vaut la peine de s’attarder sur ses strophes. Le chant en comporte huit. Nous en reproduisons quatre ci-contre.

Comme beaucoup d’autres chants de Noël, ses paroles mettent en lumière l’amour profond que Dieu a manifesté pour l’humanité en nous donnant Jésus, notre Sauveur. Bien qu’ayant traversé les siècles, elles restent pertinentes pour aujourd’hui. Savourons-les et vivons-les, à Noël comme en n’importe quel jour de l’année.