Trois ouvriers sont convoqués : « Messieurs, l’un de vous sera choisi pour utiliser la nouvelle machine que voici. La connaissez- vous ? »
Le premier affirme bien la connaître. Il appuie sur un bouton, abaisse une manette... « Très bien » répond le chef. Retournez à votre poste. Le deuxième fait de même.
C’est au tour du dernier. Il tourne autour de la machine, l’observe et revient vers le chef et lui dit : « Désolé, je ne connais pas cette machine ». Le chef sourit : « Effectivement. Elle vient d’Allemagne et c’est la première de son genre. Nous cherchions quelqu’un de confiance pour l’utiliser. Nous vous formerons. Le poste est à vous ». LAURE
- * - * - * - * - * - * -
Déjà partie depuis cinq minutes, je reviens vers la caissière : « Excusez-moi madame, vous m’avez rendu beaucoup trop de monnaie ». La différence est en fait assez importante. Elle me remercie longuement. Elle n’aura pas à devoir rembourser elle-même son entreprise. YOLANDE
- * - * - * - * - * - * -
Georges, directeur financier, se trouve un jour dans le bureau du PDG. Le téléphone sonne ; le PDG décroche et lui fait signe de répondre à sa place en disant qu’il n’est pas là. Gêné, Georges hésite puis, mettant la main sur le combiné, se tourne vers le PDG et lui demande de quitter la pièce. Georges prend alors le téléphone pour répondre. Le Président revient, le félicite et l’assure de sa confiance. SOPHIE
- * - * - * - * - * - * -
Ciaran, cherche un avocat pour son divorce. Je le présente à Maître X, un ami. Peu après, Maître X vient me solliciter pour faire une déclaration comme quoi l’épouse de son client trompe celui-ci. Je suis très étonnée : je la connais fort peu et n’ai aucun doute ni preuve.
Devant mon refus catégorique, Maître X repart penaud. Je téléphone à Ciaran pour lui expliquer que, malgré notre relation amicale, je ne peux satisfaire cette demande de faux témoignage. GISÈLE
- * - * - * - * - * - * -
En prévision de l’AG, Annick demande à vérifier les comptes du syndic de l’immeuble. Elle constate certaines doubles facturations. Les responsables se justifient et lancent des propos malveillants à son encontre. Les calomnies circulent dans la résidence, Annick est mise à l’écart, ses enfants aussi. Très affectée alors qu’elle doit combattre le cancer qui s’est déclaré chez elle, elle laisse tomber le combat des fausses factures. Le pot de terre a cédé devant le pot de fer. VALÉRIE
- * - * - * - * - * - * -
Mon patron me demande de mettre discrètement les vieux cartons de l’entreprise à jeter sur le trottoir, sans identification. Il sait pertinemment que c’est interdit par la loi. Je refuse donc de lui obéir. Il passe par- dessus une fois mais revient à la charge régulièrement. Finalement, il m’annonce qu’il ne lui est plus possible de continuer à collaborer avec moi. J’ai donc été obligée de quitter l’entreprise et m’inscrire au chômage. Ma conscience soulagée, satisfaite aussi d’avoir été capable de faire le bon choix. NANOU
- * - * - * - * - * - * -
La personne qui me reçoit pour l’entretien d’embauche est visiblement intéressée par mon CV. Je corresponds exactement au profil. Au moment de conclure, elle me demande si je sais me servir de tel logiciel. Je ne le connais pas, mais je sais que je pourrais l’apprendre très rapidement. Je lui réponds honnêtement sachant que cela peut me coûter la place. Effectivement, ma candidature ne sera pas retenue. ANNE
- * - * - * - * - * - * -
À l’occasion d’une demande de crédit, nous avons dû indiquer le montant de nos revenus à notre mutuelle. À l’époque, mon mari travaillait uniquement pour des éditions chrétiennes et n’avait pas de salaire. C’est ce que nous avons dit à l’employé. Nous avons obtenu le prêt, mais deux mois plus tard, nous recevions un courrier nous indiquant que la mutuelle rompait le contrat qui nous liait. La seule explication que nous avons réussi à obtenir est que nous n’avions pas « l’esprit mutualiste » ! BRIGITTE