Pouvez-vous nous dire comment est née votre association ?
J’étais en dernière année de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) quand Alexandre, un ami, m’a demandé de le coacher pour sa prise de masse musculaire. J’en ai profité pour y ajouter une préparation physique.
Comme il a apprécié, il en a parlé autour de lui et nous avons été rejoints par de plus en plus de personnes. J’ai donc adapté le programme et proposé des exercices physiques et ludiques, ce qu’on appelle communément du workout. On a trouvé un stade dans Paris pour nous réunir. En septembre 2016, nous avons fondé Work Inside Out.
Pourquoi ce nom ?
Work : Oui, on fait travailler beaucoup d’éléments dans notre corps.
Inside et Out. C’est un jeu de mots à plusieurs sens. D’une part, on peut faire les exercices physiques à la maison ou à l’extérieur. D’autre part, on veut travaillerl’extérieur (le corps) et l’intérieur (notre personnalité) sans oublier l’aspect spirituel. On peut ajouter que l’on va de l’intérieur vers l’extérieur.
Quels sont vos objectifs ?
Notre vision : partager l’Évangile à travers le sport.
Nos objectifs :
• Rassembler des personnes autour du sport et créer des liens entre elles. C’est pour cela que tous nos exercices se font en groupes.
• Faire sortir les gens de leur sédentarité, de leur zone de confort.
Qui participe ?
Tout le monde peut venir.
80 % des participants sont chrétiens. Ils prennent plaisir à passer du bon temps entre eux. Cela crée aussi des ponts entre les Églises auxquelles ils appartiennent.
Pour les 20 % restants, nous voulons simplement partager avec eux l’amour de Dieu. Nous commençons toujours en priant pour remettre chacun à Dieu. De plus, nos rencontres sont basées sur un texte de la Bible qui devient le thème de la séance. Par exemple : endurance, persévérance, confiance en soi, aller vers les autres, esprit d’équipe…
Qu’avez-vous fait durant la crise sanitaire ?
Comme tout le monde, on a dû s’adapter. On est passé de séances de cinq minutes sur YouTube à des formats en ligne en direct d’une heure. Je reconnais que ce n’est pas facile car rien ne vaut la « vraie » rencontre.
Et demain ?
Aujourd’hui, nous avons deux noyaux : Paris et Champs-sur- Marne (à 20 km à l’est de Paris).
Notre projet : créer des noyaux un peu partout car il y a de vraies demandes.
À titre personnel, nous allons nous former, mon épouse et moi, pour pouvoir y travailler à l’avenir à temps plein.
Votre rêve ?
Un endroit où nous serons chez nous car, jusqu’ici, nous squattons les lieux que nous occupons.