Les témoignages des rescapés du 13 novembre 2015 au Bataclan ont mis en lumière qu’on peut raconter le même événement de plusieurs manières. Cela s’explique très bien : ces personnes ont été témoins du même événement mais pas exactement au même endroit. Leur expérience en a été différente. C’est ce qui permet de dire dans ce cas qu’il n’y a donc pas une seule vérité, mais plutôt des vérités.
Un discours simplificateur
Le problème du complotiste, c’est qu’il pense pouvoir analyser tous les problèmes de la société grâce à une seule explication.
Quelle que soit sa théorie, son point de départ est le même : « On nous cache des choses. On nous ment pour occuper nos pensées ailleurs. Ainsi, ceux qui sont au pouvoir en profitent pour faire leurs petites bassesses sans que nous nous en rendions compte. »
Un discours difficile à démonter
> En effet, il y a le plus souvent un peu de vrai. Oui, il y a des politiciens cyniques, des chefs d’État qui mentent et des médias au service d’idéologies.
> Aux yeux du complotiste, si vous vous opposez à sa théorie, c’est que vous faites partie du complot.
> Nous sommes noyés par un tas d’informations. Impossible de toujours faire le tri. Personne ne peut d’ailleurs dire qu’il n’a jamais été séduit par une « information » qui s’est révélée fausse ensuite. Même des agences de presse doivent parfois s’excuser des fausses informations qu’elles ont diffusées.
> Il n’y a plus d’instance crédible aux yeux des gens. Même les scientifiques ont perdu leur crédit. On ne sait plus ce qui est juste et ce qui est faux. L’épisode de la Covid avec ses mensonges, ou ses hésitations, autour de la nécessité ou pas de porter un masque en est l’une des nombreuses démonstrations.
> Pour beaucoup, l’image fait foi. Ils ne se rendent pas toujours compte qu’elle a pu être truquée.
> Même lorsqu’un mensonge a été dénoncé, il en reste toujours des traces dans notre esprit. La suspicion s’est installée.
LA BIBLE DANS TOUT ÇA ?
• Elle invite surtout les croyants à faire le tri dans tout ce qu’ils entendent ou reçoivent. Hélas, il faut bien reconnaître que les chrétiens ne suivent pas toujours ses recommandations.
• Jésus-Christ a dit : « Je suis la vérité. » La vérité n’est donc pas un concept, mais une personne qui est et sera toujours parfaitement fiable.