Siméon a découvert le jardin de ses grands-parents et a pu bénéficier d’activités jardinage avec l’école l’Oliveraie dans le jardin partagé de l’association familiale protestante « Germes d’Espoir » à Strasbourg. Il raconte :
« J’avais trois ans la première fois que je suis venu au jardin partagé. J’aimais beaucoup venir avec mon école pour découvrir le jardinage. Chaque année, j’ai pu revenir avec ma classe, ma maîtresse et les accompagnateurs de
Germes d’Espoir.
J’ai appris à connaître les plantes, à semer différents légumes comme des haricots, des courges, des graines de moutarde. Nous avons cultivé des légumes rigolos, comme des cacahouètes ou bien des patates douces.
Maintenant, mes grands-parents m’ont confiéun petit morceau de leur jardin, et j’ai pu y planter des tomates, des pommes de terre, des framboisiers et des fraisiers.
Depuis cette année, je viens régulièrement au jardin partagé de Germes d’Espoir avec ma maman Barbara pour aider et aussi pour apprendre.
Lorsque nous arrivons le samedi matin, nous nous répartissons les tâches à effectuer. J’aime bien lorsqu’il faut arroser. J’ai appris à utiliser l’arrosoir, et à bien verser l’eau au pied des plantes.
J’aime beaucoup les animaux que l’on peut rencontrer dans le jardin comme, par exemple, les escargots. Dans le récupérateur d’eau, il y a des poissons rouges pour manger les moustiques, mais ils se cachent !
Maintenant je sais aussi récolter les légumes et recueillir les pommes de terre grâce à la bêche et les placer dans un seau.
J’aime trop la nature, c’est mon endroit préféré. Plus tard je ne sais pas si je serai jardinier, mais j’aime beaucoup passer du temps dans le jardin. »
Un jardin partagé pour les enfants
« Nous accueillons des groupes d’enfants soit au jardin partagé, soit dans la maison de retraite voisine. Cela permet aux enfants de prendre contact avec les espaces naturels et plus particulièrement le jardin potager.
Au jardin, nous les voyons prendre confiance en eux. Ils apprennent les gestes simples de la gestion de la terre et des légumes.
Certains d’entre eux, comme Siméon, viennent depuis plusieurs années et comprennent l’évolution des saisons et des plantes.
Les temps passés au jardin permettent de réfléchir à la façon de se nourrir, de respecter la création et les aliments. Ils apprennent des écogestes comme la réalisation d’un compost familial. Accueillir les “jardiniers en herbe” est un véritable plaisir pour les bénévoles car les enfants ont soif d’apprendre et ont souvent plein de bonnes idées à proposer. »
Isabelle, cofondatrice de Germes d’Espoir