Certains vivent mal le doute. J’en veux pour preuve ce garçon qui depuis plus de 15 ans souffre de TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs), aussi appelés maladie du doute. Il se sent obligé de toujours vérifier si la porte est fermée à clef, si ses mains sont vraiment propres, etc. En fait ces répétitions lui sont utiles pour lutter contre ses doutes, ses angoisses, ses peurs.
Le doute peut donc provoquer un état maladif si aucune certitude ne vient le canaliser.
Pour la plupart des personnes, des certitudes permettent d’éviter cet aspect maladif de la vie. C’est lorsque la confiance fait défaut ou qu’elle a été trahie que le doute peut s’installer. En général, c’est un passage momentané car la nature a horreur du vide. Heureusement qu’on arrive à maîtriser le doute car c’est ainsi qu’on peut grandir et devenir un homme.
De qui je doute
Si je prétendais que je ne doute jamais, qui me croirait ? Ne se demanderait-on pas : « Mais pour qui se prend-il celui-là ? » Je l’avoue donc… je doute.
Mais entendons-nous bien sur ce que je veux dire. Je doute parce que je suis :
- un être humain dont l’intelligence ne suffit pas pour avoir réponse à tout.
- au contact d’autres êtres humains qui comme moi peuvent se tromper ou me tromper. Je dois donc être prudent.
- une créature finie placée dans un monde qui me dépasse et qui suscite en moi de nombreuses interrogations.
En fait, lorsque je doute, ...