J’ai été élevé dans un milieu musulman. Je suis le plus jeune d’une famille de six enfants et mes parents m’ont toujours bien entouré. Dès mon jeune âge, j’avais soif de connaître Dieu.
Cette soif m’a conduit à fréquenter la Mosquée* de mon village. Elle était dirigée à ce moment-là par un jeune imam* diplômé de la Faculté de théologie musulmane d’Alger.
Une soif insatisfaite
Pendant cette période de ma vie, j’ai appris plusieurs sourates* du Coran*. Je m’attendais à ce que Dieu me parle un jour. Hélas, mes questions restaient sans réponses. Alors mon cœur s’est endurci et j’ai fini par rejeter tout ce qui touchait à la religion.
En grandissant, l’idée même qu’il puisse y avoir un Dieu me hérissait. Je me suis livré à moi-même et je faisais tout ce que je voulais, sans me poser de limites. Mon armoire au lycée était par exemple pleine de bouteilles de vin. J’étais pourtant bien jeune et il était strictement interdit de posséder de l’alcool au sein de l’établissement.
C’est à la fin de ma deuxième année de lycée que j’ai commencé à dire à Dieu : « Si tu existes vraiment, je veux que tu me parles et que tu répondes à un certain nombre de mes questions ! »
Dieu a commencé à me répondre
Un jour, un ami m'a prêté une cassette vidéo qui raconte l’histoire de Jésus. Je l’ai acceptée parce qu’elle était en kabyle. La naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus m’ont poussé dans un état de questionnement sans précédent :
- Une naissance miraculeuse : sans la présence d’un homme ;
- Une vie sans péché : Jésus prétend que le péché n’a rien en lui ;
- Une mort marquante : J’ai été très surpris que Jésus n’ait pas cherché à se délivrer puisqu’il prétendait être le Fils de Dieu. Je me suis même demandé si je n’avais pas raté un passage important dans le film !
Mais ma plus grande surprise a été d’entendre l’enseignement de Jésus sur l’amour de Dieu. Un amour dont je n’avais jamais entendu parler auparavant ! Tout cela me paraissait étrange mais, en même temps, je ressentais quelque chose de spécial sans vraiment comprendre le pourquoi des choses !
Après avoir vu le film, je me suis rendu dans un café au village. J’ai commencé à parler de cette histoire avec un jeune homme que je connaissais à peine. À la fin de notre conversation, il m’a remis un Nouveau Testament. Sa lecture m’a procuré une grande joie et une profonde paix au fond de moi-même. Je n’avais jamais expérimenté si intensément ces sentiments jusque-là.
La réponse à mes dernières questions
Pendant cette période, j’ai demandé à Dieu de me parler et de me dire aussi clairement que possible quel était le chemin qui mène vers lui. Est-ce Mohamed* et le Coran* ou Jésus et la Bible ?
Cette question n’a cessé de me tourmenter pendant deux à trois mois. Après un temps de doute, de sentiments étranges et sensations particulières, j’ai découvert la parole de Jésus dans l’évangile de Jean (14.6) : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ».
Cette phrase répondait avec précision à la question fondamentale que je me posais.
Au même moment, j’ai senti la présence d'une personne qui me disait : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». J’ai demandé pardon à Dieu pour mon endurcissement et j’ai invité Jésus à diriger ma vie comme mon Seigneur et Sauveur.
Depuis ce jour, je n’ai plus jamais été seul. Dans les moments les plus difficiles, il m’a répondu par « Je Suis ».
J’ai beaucoup apprécié qu’en devenant chrétien, ce ne sont pas des lois à appliquer ou une nouvelle philosophie que j’ai trouvées, mais l’amour que Dieu a manifesté envers moi et la possibilité d’avoir une relation avec Dieu en Jésus-Christ.
J’ai rencontré la personne de Dieu qui s’est manifestée en Jésus-Christ. Un Dieu – si grand – qui s’intéresse au plus petit détail de ma vie. C’était contraire à tout ce que j’avais appris jusque-là.