Voici le témoignage d’une vie en quête d’amour véritable, qui finit par surgir après bien des recherches, grâce à la rencontre décisive et personnelle avec Jésus-Christ.
Cette quête était inscrite en moi, sans doute avant ma naissance, tout comme je crois qu’elle l’est en chacun d’entre nous.
C’est bien au travers d’un parcours singulier que chacun et chacune peut parvenir à la découverte la plus extraordinaire et la plus précieuse, celle du véritable amour.
Cependant, cela nécessite une recherche persévérante, une poursuite même.
Pour moi, cette recherche s’est doublée de celle de la paix du cœur, dont j’avais tant besoin.
En voici le témoignage en cinq actes.
ACTE 1 : UNE QUÊTE EN HERBE !
Dès ma plus tendre enfance, je crois qu’il y avait en moi une aspiration et un élan de vie tournés « vers le ciel », couplés à une sensibilité toute particulière pour l’authentique.
C’est comme cela que je peux expliquer aujourd’hui cette quête d’amour vrai dont la source m’était inconnue, mais que je pressentais au plus profond de mon être.
Sans aucun doute, l’amour manifesté par ma mère, avec tendresse et dévouement, favorisait cette quête.
Pour autant, j’aspirais à découvrir comme une autre dimension, une autre tonalité, une autre couleur.
Le contact régulier avec la nature environnante, grandiose et généreuse, ainsi que la foi de ma grand-mère, étaient comme des guides. J’y puisais tout ce que je pouvais afin de satisfaire ce besoin d’être aimé et d’aimer, au-delà du visible, au-delà des barrières naturelles et humaines.
Mon enfance s’est déroulée, tout à la fois, paisible et heureuse, tourmentée et affectée. Avec ma grand-mère paternelle, mon père et ma mère, ma sœur aînée et mon frère cadet, nous habitions dans une petite maison nichée aux pieds des Pyrénées centrales, dans la vallée du Lavedan, à Argelès-Gazost, petite bourgade située près de Lourdes. Mes parents étaient de simples ouvriers qui avaient connu la deuxième guerre mondiale.
Quelques années après la libération, ils décidèrent de quitter la Normandie pour s’installer dans la maison de mes grands-parents paternels.
Des jours heureux, il y en eut bien sûr, mais des jours fâcheux aussi. Entre la nervosité et l’alcoolisme de papa, la surdité de grand-mère, et la retenue pudique de maman, je me sentais un peu comme dans un étau dont les deux mâchoires étaient la gêne et la honte.
Alors, ce qui pouvait quelque peu m’en desserrer, consistait à gambader dans la nature environnante au travers des jeux et des diverses explorations, partagés avec mon frère et mes cousins, et ce jusqu’à mon adolescence.
J’étais habité par la soif de découverte et d’apprentissage.