Voici le résumé de présentation du livre de Michaël Edwards, intitulé Bible et poésie(1)
Ce livre soutient que nous ne lisons pas la Bible comme elle prétend être lue, et qu’une lecture plus appropriée modifierait notre manière de comprendre le christianisme.
La Bible abonde en poèmes. Dans l’Ancien Testament, la poésie se trouve non seulement dans les livres dits « poétiques », mais dans la plupart des livres de prophétie ; elle est fréquente dans les livres historiques.
Dans le Nouveau Testament, en plus des innombrables citations poétiques de l’Ancien, on découvre des poèmes et des cantiques, et l’Apocalypse, dernier livre de la Bible, résume l’ensemble de la Révélation dans un ouvrage poétique et visionnaire.
En enseignant la vérité, Jésus parle souvent en poésie. Il ne définit pas le royaume des cieux par des propositions à analyser : il l’évoque dans une série de comparaisons et brefs récits, comme « un trésor caché dans un champ », « un homme semant du bon grain… ».
Il se présente lui-même, non pas comme la deuxième personne de la Trinité, mais comme « la vraie vigne », « la lumière du monde », « le bon berger », « le chemin, la vérité et la vie »… comme un ensemble de noms poétiques à sonder de la même façon que nous sondons un poème.
Nous ne pouvons comprendre de Dieu que ce qu’il nous a révélé. Le christianisme est étrange, qui suppose que la réalité à tout moment est imprégnée d’une autre réalité, d’une transcendance immanente.
La parole salvatrice et poétique de la Bible nous engage à chercher, non pas l’existence de Dieu, mais sa vie.
Personnel et passionné, ce livre invite à redécouvrir la Bible et la foi chrétienne.