Les spiritualités Évangéliques, enjeux et fondements

Extrait Spiritualité

Ce texte, de Louis Schweitzer, a été la leçon d’ouverture de l’Institut Supérieur de Théologie Évangélique d’Antananarivo, à Madagascar, en février 2006.

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Les spiritualités Évangéliques, enjeux et fondements

En ce grand jour, je dois vous dire d’abord que je me sens très heureux et très honoré d’être avec vous. Le grand projet qui est le vôtre et qui est le résultat de beaucoup d’efforts et de prières reçoit aujourd’hui une sorte de concrétisation officielle. Officielle seulement car les cours ont commencé, les étudiants travaillent et les professeurs enseignent. Et après cette très agréable semaine passée au milieu de cette petite communauté théologique, je me réjouis de continuer la semaine prochaine. Je vais donc essayer de remplir la mission qui m’a été confiée et de traiter le sujet proposé pour cette leçon inaugurale : « Les spiritualités évangéliques, enjeux et fondements ». C’est une situation un peu difficile et ne croyez surtout pas que le vazaha que je suis, qui n’a même pas passé une semaine à Madagascar, veut vous donner des leçons. Mais, à la réflexion, ne connaître presque rien à la situation d’un pays peut avoir quelque chose de confortable. Personne ne pourra se sentir visé. Je vais en effet parler de la situation des Églises évangéliques dans le monde. Je connais bien la situation française et également celles de quelques autres pays et les constantes sont assez nombreuses, ainsi que les interactions entre les continents, pour penser que, d’une certaine manière, Madagascar, bien qu’étant une île, n’est pas isolée des réalités mondiales en la matière.

I. Complexité de l’image donnée par les spiritualités évangéliques

Je pense que pour chacun de vous, la définition de ce qu’est la spiritualité évangélique – comme de l’identité évangélique – est assez claire. Mais je ne suis pas sûr que toutes vos définitions soient identiques. Quoiqu’il en soit, l’image que les gens se font des évangéliques varie souvent d’un extrême à l’autre. Vous allez me permettre de caricaturer la situation. Une caricature est toujours fausse dans le détail, mais on peut espérer qu’elle donne une image juste de l’essentiel. Je voudrais dessiner à grands traits quelques spiritualités qui se réclament de l’étiquette évangélique. En le faisant, je pense à des communautés françaises, anglaises, américaines etc. et j’espère que cela trouvera un écho dans votre situation. Si vous discernez dans ces esquisses quelques sourires, il y aura aussi une certaine souffrance car je me situe moi-même comme appartenant à ce milieu. Si critique il y a, il s’agira donc au moins en partie, d’une autocritique.

Il est clair que, dans le monde entier, la partie des évangéliques qui se développe le plus rapidement – et qui est aujourd’hui largement majoritaire – est le courant charismatique. J’ai donné, il y a quelques semaines, en France, des cours sur l’histoire des Églises évangéliques dans un petit institut biblique charismatique et un étudiant, par ailleurs très sérieux et plutôt cultivé, me disait qu’il croyait jusque-là que tous les évangéliques étaient charismatiques… Ces Églises sont dynamiques, enthousiastes, capables de transmettre leur message avec force et efficacité. Il faut reconnaître qu’elles arrivent à toucher des personnes qui ne le seraient sans doute pas par les autres Églises. Leur forte croissance en est la preuve. En France, il y a, parmi ces communautés, une grande diversité. Certaines sont très sérieuses et équilibrées, d’autres me semblent tomber dans un certain nombre de travers que je voudrais esquisser. Remarquons cependant qu’elles n’ont pas l’exclusivité de ces dérapages et que d’autres peuvent également les connaître. Nous aborderons ensuite les travers d’autres Églises avant d’essayer de discerner quelques grandes lignes qui sont le fond commun de la spiritualité évangélique.

La force des miracles

Une grande partie du dynamisme des Églises charismatiques tient au fait qu’elles prennent certaines promesses du Nouveau Testament au mot et qu’elles croient que Dieu est vivant, présent, actif et qu’il est capable d’agir aujourd’hui comme à l’époque apostolique. En cela, elles peuvent être une leçon pour bien d’autres communautés. Mais vous savez que l’on pèche souvent par ses qualités. Le risque, c’est que parfois tout se réduit aux manifestations extraordinaires. Le miracle devient une sorte de preuve qui justifie tout. Et c’est évidemment efficace parce que les hommes souhaitent tous des miracles. C’est le désir de « toucher » Dieu et cela se comprend. Les gens de pays riches dont beaucoup ne croient plus en grand chose trouvent là un surgissement de l’extraordinaire qui ne peut que les intéresser et les sortir de leur assoupissement ; ceux des pays pauvres peuvent espérer une sorte de solution à leurs difficultés personnelles. Et cela est compréhensible. Le problème, c’est qu’il arrive que tout se réduise à cette dimension de l’extraordinaire car si certaines promesses de la Parole sont prises au sérieux d’une manière qui peut être exemplaire, bien des choses de l’Évangile passent dangereusement à l’arrière plan, si elles ne sont pas complètement oubliées. Le culte se réduit à cette manifestation haute en couleur où on s’attend à voir et entendre des choses extraordinaires. Il arrive en France que l’enseignement biblique devienne très discret ; des cultes entiers sans ouvrir vraiment la Bible pour comprendre la Parole de Dieu. C’est l’émotion qui domine, qui est recherchée, mise en scène et on peut parfois parler d’un véritable conditionnement de foule. Bien des gens viennent à l’Église comme on va au spectacle et leur connaissance de la Parole, et donc leur connaissance de Dieu, reste très élémentaire. La repentance vraie, la recherche de communion profonde avec Dieu sont réduites à peu de choses. Certes, on tient compte admirablement de la présence et de la réalité de l’Esprit saint, mais dans certains domaines seulement. Son travail en profondeur dans le cœur du croyant en vue de la sanctification n’est de loin pas l’essentiel. Sorti du rassemblement de la communauté chaleureuse et enthousiaste, le chrétien n’est guère différent de n’importe qui et sa foi a parfois peu de conséquences dans les relations qui sont les siennes, ni sur son engagement dans la société. Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de critiquer les charismatiques qui ont bien des choses à nous apprendre, mais des dérives extrêmes, limitées, mais souvent fortement médiatisées et qui se développent dans le monde.

L'Évangile de la prospérité

Celui qui croit aux miracles pense facilement que Dieu peut répondre à ses besoins et à ses désirs. C’est même un des moteurs du succès de ces communautés. Et on peut tout lui demander. Si nous souhaitons la richesse, ce serait un manque de foi d’hésiter à la demander. Cet accent sur la prospérité représente un courant relativement important et qui se développe dans certains pays. Je ne suis pas absolument sûr que cela marche souvent pour les foules qui viennent pleines d’espoir. En revanche, ce modèle est assez efficace pour la prospérité des serviteurs de Dieu et des prédicateurs qui bénéficient de la générosité des fidèles. Il faut en effet donner généreusement à l’Église pour que les écluses des cieux versent leur manne. Il n’est pas impossible que la richesse du pasteur soit un signe de la bénédiction de Dieu, mais un mauvais esprit pourrait trouver quelques autres interprétations un peu plus pessimistes. On peut aussi se demander quel est le lien entre tout cela et l’Évangile de Jésus-Christ. L’exemple de Jésus nous semble assez éloigné de cette perspective. Son amour du prochain, du plus petit et du pauvre ne le poussait pas à l’enrichissement personnel, pas plus qu’à annoncer aux foules qu’elles pourraient s’enrichir. Certes, il a parlé de la richesse, mais en des termes tout différents, mettant en valeur les obstacles qu’elle pouvait susciter dans la vie spirituelle.

L’exercice du pouvoir

Dieu a certes donné à son Église des ministères et il faut que la communauté chrétienne soit dirigée comme toute communauté humaine. Mais, depuis la Réforme, l’accent a été mis sur la redécouverte du caractère au moins collégial de l’exercice de la responsabilité. Or, il arrive que certains pasteurs et fondateurs d’Églises se comportent très exactement comme des créateurs et des chefs d’entreprise. La culture d’entreprise devient en quelque sorte l’arrière plan de leur manière de fonctionner. Ne croyez pas que je méprise ces qualités qui, je le reconnais volontiers, me sont assez étrangères. Elles sont nécessaires : il faut des personnes capables d’entreprendre et de mener à bien des projets ambitieux. Mais faut-il que des pasteurs deviennent alors les « patrons » de leur communauté ? Certains deviennent les chefs, entourés d’une équipe de personnes qui leur sont entièrement consacrées. La communauté n’a rien à dire, le pasteur étant le gardien de la « vision » et le canal exclusif de la volonté de Dieu. La volonté de pouvoir est un mal universel, et elle se développe d’autant plus facilement qu’elle rencontre le désir d’obéir, d’abandonner sa responsabilité entre les mains de quelqu’un d’autre. Que les politiques utilisent souvent ce travers pour affermir leur autorité et leur puissance est déjà désolant, que des pasteurs le fassent me semble encore plus grave. Ne faudrait-il pas relire l’enseignement de Jésus sur la manière d’exercer les ministères dans l’Église ? Il disait que nous sommes tous frères et nous mettait en garde contre le désir de devenir des petits et des grands chefs (Mt 23.8-12). Un seul est notre chef et Père et il est aux cieux. Il est d’ailleurs bon de nous rappeler que ministre veut simplement dire serviteur et il n’y a pas que dans les gouvernements des états qu’on est tenté de l’oublier. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur et Jésus lui-même a lavé les pieds de ses disciples… Que des gens soient des entrepreneurs est un don que Dieu fait à son Église, mais ils doivent l’être à la manière de l’Évangile, intégrés dans des équipes qui les empêchent de glisser dans la dictature personnelle. L’Église n’est la propriété de personne d’autre que de Dieu, pas même de son fondateur humain. Il me semble d’ailleurs que les vertus de ceux qui implantent les Églises sont différentes de celles nécessaires à un pasteur. Il est donc souhaitable de ne pas s’éterniser dans sa fonction et de la transmettre avant que cela devienne impossible. J’ai vu des communautés de grande valeur, importantes en nombre de membres et en rayonnement, disparaître parce que leur fondateur est resté au pouvoir ou a voulu le transmettre lui-même à un proche qui n’avait pas ses qualités.

Encore une fois, ne croyez pas qu’il s’agisse d’une condamnation des Églises charismatiques. J’en connais un bon nombre de près qui ne tombent pas dans ces travers. Mais il est vrai que ce sont elles qui sont particulièrement touchées par ces tentations. Il y a d’ailleurs des raisons à cela. La formation des responsables est généralement très superficielle, parfois inexistante. Ils ont surtout un caractère et un charisme (au sens, en tout cas, sociologique du terme) qui leur donne une autorité naturelle et qui remplace toute autre compétence. L’enseignement étant élémentaire, les fidèles restent dans l’admiration du leader. Et la faiblesse de la formation est peut-être en partie justifiée par la nécessité d’assurer son pouvoir. Il ne faut pas que les chrétiens réfléchissent trop. Ils pourraient en venir à contester le leader, en d’autres termes à « s’opposer à l’oint du Seigneur ».

Si j’ai voulu commencer par les travers plus spécifiques aux communautés charismatiques, c’est parce que ce sont celles que l’on voit et qu’on entend le plus. Pour bien des médias en France, elles représentent l’image des évangéliques. Reconnaissons que d’autres Églises peuvent être concernées par des problèmes d’argent ou de pouvoir. Mais il existe aussi des travers spécifiques aux communautés que l’on pourrait appeler plus traditionnelles.

Des clubs privés sympathiques

Beaucoup d’Églises traditionnelles, plus classiques, sont conscientes des dangers dont nous avons parlé. Elles en sont tellement conscientes qu’elles manifestent une prudence extrême et une volonté admirable pour ne surtout rien changer à ce qui a été fait dans le passé. Le Seigneur est présent au milieu d’elles et elles l’écoutent dans la lecture de la Parole. Mais il ne faudrait surtout pas qu’il souhaite sortir du livre pour intervenir aujourd’hui. On ne changera de toute façon rien ou presque, quoiqu’il arrive. Il faut dire que l’on se sent bien entre soi et que l’on n’accepte que les personnes qui sont conformes à un certain modèle qui peut varier d’une Église à l’autre. Ces Églises ne posent pas de problèmes ; elles persévèrent simplement dans l’être. Elles restent petites et craignent de se développer ou d’essaimer tout en affirmant la plupart du temps le contraire. La Parole est affirmée avec force, mais il n’est pas nécessaire qu’elle change grand chose dans la vie des chrétiens. Ceux-ci sont d’ailleurs assez fiers de ce qu’ils sont. Ils ont la vérité et toute communauté qui aurait une position ou une attitude différente sur un point ne peut être que dans l’erreur. Les « autres » sont d’ailleurs souvent perçus avec une certaine crainte. Tout ce qui pourrait apporter un changement est reçu comme dangereux. Certes, le Seigneur a fait toutes choses nouvelles, mais depuis, pas question pour lui de recommencer… Ces communautés n’ont guère d’impact sur les gens d’aujourd’hui, encore bien moins sur la société. D’ailleurs tout engagement social ou tout projet ambitieux qui sort des habitudes sera considéré comme suspect de mondanité. Mais ce n’est pas grave ; elles sont si sûres d’être dans le vrai qu’elles se suffisent parfaitement à elles-mêmes.

Le retour au légalisme

La question du légalisme sera sans doute une lutte éternelle, aussi durable que l’opposition de la chair et de l’Esprit. Il était une tentation du christianisme primitif et Paul a lutté contre lui. Il a repris des forces dans l’Église durant des siècles et la Réforme s’est opposée à lui. Mais, à chaque période de l’histoire de l’Église, la tentation a été grande d’y revenir. Et on pourrait dire que chaque Réveil, lorsqu’il a perdu de sa force, est retombé dans ce travers. C’est que ces Églises si paisibles, dont nous parlions, ont besoin d’être sûres qu’elles sont dans la vérité. Elles savent depuis longtemps qu’on n’a pas inventé de solution plus efficace que la capacité de pouvoir juger l’autre qui est différent. Elles retrouvent donc une obéissance nouvelle, portant souvent sur un point secondaire de comportement, voire sur la manière de donner de l’argent. Les personnes et les Églises sont fidèles au Seigneur parce qu’elles sont fidèles à un point particulier. Il n’y a rien de plus efficace pour se rassurer à bon marché. On pourrait s’étonner de ce retour permanent à un travers que Jésus a combattu chez les pharisiens de son temps, que le reste du Nouveau Testament conteste et contre lequel la Réforme s’est élevée. On aurait pu espérer que la question soit réglée pour le simple lecteur de la Bible. Le problème est que la motivation profonde de cette (mauvaise) attitude est hautement respectable. C’est la volonté d’être fidèle. Encore une fois, c’est parfois sur nos qualités que nous sommes attaqués et s’il y a une vertu que l’on peut reconnaître au diable, c’est bien l’intelligence. Il a trouvé là une faiblesse éternelle qu’il utilise avec persévérance. La Bonne Nouvelle de la grâce ne nous est toujours pas naturelle.

La tentation du simplisme

Nous croyons tous que l’Évangile est simple, mais il est une parole de vie et n’a rien de simpliste. Pourtant, parfois par souci pédagogique et surtout dans l’évangélisation, nous sommes tentés de le réduire à un schéma. J’avoue que j’ai toujours été un peu gêné par les tentatives de présenter l’Évangile et la foi chrétienne en quelques points faciles à assimiler. Mais je reconnais que cela peut être utile et fructueux dans certains cas. À condition cependant que cette schématisation soit fidèle au message et souligne les points essentiels. Or, parfois, nous réduisons à l’excès, au risque de remplacer l’Évangile par un autre, plus facile à assimiler et surtout à mettre en pratique. Ainsi, il arrive que l’entrée dans la foi se réduise à « recevoir Jésus dans son cœur ». Je crois que si cette formule était profondément vécue, elle serait vraie et pourrait tout résumer. Mais les mots ne sont pas les choses et il ne me suffit pas de dire que je reçois Jésus dans mon cœur pour être sauvé. La conversion suppose la repentance et un changement de vie, pas simplement une déclaration d’intention. Il y a une formule de Pascal qui exprime très bien ce que j’essaie de dire. Il écrit dans les Pensées que « les hommes sont ainsi faits qu’ils prennent souvent leur imagination pour leur cœur et qu’ils croient être convertis dès qu’ils pensent à se convertir » (Pensée 275, éd. Brunschvicq). Je crains que cette lucidité de Pascal nous concerne parfois. On ne peut pas faire l’économie non seulement de la repentance, mais encore du long cheminement avec Dieu qui en découle. À force de vouloir simplifier les choses par souci d’efficacité, on risque de réduire l’Évangile et la vie chrétienne à quelques formules.

L’émiettement de l’Église

Pour terminer ce survol de nos pathologies évangéliques, je voudrais parler de l’Église elle-même. La tradition à laquelle j’appartiens a souligné fortement la valeur de l’Église locale, et en cela, je crois qu’elle a raison. Mais, comme c’est souvent le cas, nous sommes parfois tentés d’aller trop loin, de radicaliser une chose juste au point de la rendre fausse. Le spectateur extérieur peut ne voir, dans les Églises évangéliques, qu’un émiettement permanent de l’Église de Jésus-Christ. Bien sûr, l’Église locale est pleinement l’Église de Jésus-Christ, mais elle ne l’est pas seule. Le corps du Christ, c’est bien une Église locale en communion avec les autres. Nous avons une capacité de nous diviser tout à fait remarquable. Mais quel est le témoignage de ces communautés qui passent leur temps à se juger les unes les autres, à s’accuser de tous les maux ? Il est inutile que « l’accusateur des frères » se fatigue, les chrétiens font le travail pour lui. Ne croyez pas que je souhaite que l’on aboutisse à une « Église institution » unique, je crois simplement que des liens de communion et de collaboration doivent se tisser entre les Églises d’un même lieu, d’un même pays et même des divers continents. Il est vrai que nous avons nos différences et que nous y tenons généralement, mais cela ne peut pas ou ne devrait pas nous empêcher de discerner l’unité fondamentale qui existe entre toutes les Églises évangéliques qui confessent essentiellement la même foi. Notre situation actuelle dans le monde relève souvent du contre témoignage pour des personnes qui se réclament du Christ qui disait que c’est à l’amour que les chrétiens auraient les uns pour les autres que le monde verrait qu’ils sont ses disciples. Combien de fois avons-nous remplacé l’amour par la polémique et la volonté un peu enfantine d’être les seuls à avoir raison ? Il existe d’immenses progrès faits dans ce domaine depuis le Congrès mondial de Lausanne en 1974 ou les développements de l’Alliance Évangélique ou d’autres organismes qui favorisent la collaboration entre les Églises. Mais on pourrait souhaiter que l’évolution soit plus rapide et que nos Églises portent effectivement témoignage de l’Évangile de réconciliation.

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