Dans le numéro précédent des Cahiers, vous avez peut-être lu la “carte blanche” du pasteur Clive Charlton, lors de la session de l’École Pastorale des 5, 6 et 7 octobre derniers. Le lendemain, il donnait la conférence dont vous avez le texte sous les yeux. Elle sera, par sa sagesse, bienfaisante aux jeunes comme au plus anciens dans le ministère pastoral.
Le bonheur d’être pasteur… on pourrait croire à une plaisanterie !
Le pasteur est-il heureux ? Saute-t-il du lit à six heures du matin avec un enthousiasme et une joie de vivre débordants ? Peut-être… moi, je suis encore endormi à cette heure-là donc je ne vois pas ce que font les collègues ! Il y a sans doute des pasteurs heureux. Il y en a aussi qui se croient malheureux : ils doivent travailler les jours fériés ; ils n’ont jamais le week-end ; leurs heures, ils ne les comptent plus ; ils sont mal payés ; le logement de fonction est mal chauffé ou mal isolé quand ce n’est pas les deux ; les gens n’apprécient pas ce qu’ils font et ne sont jamais satisfaits… bref, ils sont malheureux !
Le bonheur d’être pasteur. Ou, transformé en question : Je propose un petit parcours en quatre points, ou plutôt en quatre pistes de réflexion, autour de cette question.
Louis Schweitzer