6 avril 1528. Dürer
Le peintre allemand Albrecht Dürer né à Nuremberg en Allemagne le 21 mai 1471, meurt à Nuremberg le 6 avril 1528, foudroyé par une mort subite, à l’âge de cinquante-sept ans.
Albrecht Dürer, né en 1471 à Nuremberg, en Allemagne, a visité l'Italie en 1494 puis à nouveau en 1505, et a été le premier artiste du nord de l'Europe à se plonger dans l'art de la Renaissance italienne.
Homme profondément religieux, il a été touché tant dans sa pensée que dans son œuvre par l'esprit apocalyptique de l'époque face à la famine, la peste et les bouleversements sociaux et religieux. Ses peintures et gravures sur bois examinent de près la splendeur - ainsi que la terreur potentielle - de la création: le corps humain, les animaux, les herbes et les fleurs.
Il était un admirateur chaleureux de Martin Luther et a regretté de n'avoir jamais pu le peindre « comme un mémorial durable à l'homme chrétien qui m'a aidé à sortir d'une grande anxiété ». Il mourut à Nuremberg le 6 avril 1528. Luther écrivit à un ami:
"L'affection nous invite à pleurer celui qui était le meilleur des hommes, mais vous pouvez bien le considérer comme heureux qu'il ait fait une si bonne fin et que Christ l'ait enlevé au milieu de ce temps de détresse ... Qu'il se repose en paix avec ses pères. Amen."
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Mains priant ou Etude des mains d’un apôtre est un dessin à l’encre noire et au crayon sur papier bleu, réalisé par l’artiste en 1508. Aujourd’hui dans les collections du musée Albertina à Vienne (Autriche), ce dessin représente deux mains d’homme jointes dans un geste de prière. Il s’agit sans doute d’une étude préparatoire pour les mains d’un apôtre figurant sur la partie centrale du triptyque Heller, peint à la demande d’un notable de Francfort, Jacob Heller. Sur la même feuille, figurait également une étude pour la tête et le vêtement de cet apôtre mais la feuille originale a été découpée. Le tableau fut détruit dans un incendie en 1729 mais il est connu grâce à une copie réalisée au XVIIe siècle par le peintre Jost Harrich, aujourd’hui dans les collections du musée Historique de Francfort.
Dürer fut de tout temps admiré pour le naturalisme de son dessin. Ainsi dès le 16ème siècle, il fut célébré comme un deuxième Apelle, le grand peintre antique grec admiré pour la virtuosité avec laquelle il parvenait à reproduire la réalité.
Ce dessin nous touche par son réalisme mais aussi par l’humilité et la vie de labeur que l’on imagine être celles du personnage auquel elles appartiennent. Ces mains ne sont en effet pas les mains longues et soignées d’un riche patricien mais celles, larges et calleuses, d’un homme qui les utilise au quotidien pour exercer son métier.
C’est sans doute la raison pour laquelle une belle légende circule au sujet de cette œuvre : "Les frères Dürer, Albrecht et Albert rêvent tous les deux d’étudier l’art à l’Académie de Nuremberg, mais ils sont pauvres. Alors, ils font un pacte; le perdant du tirage au sort ira travailler dans les mines pour financer les études de l’autre. Albrecht gagne. Quatre ans plus tard, Albrecht connaît beaucoup de succès. À son tour, Albrecht propose de financer les études de son frère. Mais les mains d’Albert ont été trop abîmées par le travail de mineur. Il n’est même pas capable de lever son verre avec sa main pour souligner le retour triomphal d’Albrecht. Afin de rendre hommage à son frère, Albrecht dessine ces mains en prière, les paumes serrées l’une contre l’autre et les doigts endoloris levés vers le ciel pour témoigner du dévouement et des sacrifices de son frère".
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PRIÈRE :
Ô Dieu, qui par ton Saint-Esprit donne à certains la parole de sagesse, à d'autres la parole de connaissance, et à d'autres la parole de foi: Nous te louons pour les dons d'artiste que tu as donné à Albrecht Dürer et nous prions pour que ton Église ne soit jamais dépourvue de tels dons; par Jésus-Christ notre Seigneur, qui vit et règne, avec toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu, pour toujours et à jamais.