26 avril 1885. Charles Dombre

publié le 26 April 2024 à 02h01 par José LONCKE

Charles Dombre (1885-1961). Naissance le 26 avril 1885. Pasteur à Saint-Germain-ern-Laye et à Mulhouse, paroisse Saint-Jean. Il fut expulsé par les Allemands en 1940 comme son collègue Henri Manen (1900-1975) ; tous les deux réintégrèrent leurs postes à Saint-Jean dès la fin de l'occupation. Charles Dombre est l'auteur de contes de Noël et de théâtre d'inspiration biblique : « Le nom qui fut gravé ».
Sa veine poétique s'est exprimée dans des textes de « psaumes  et de cantiques » dont une douzaine ont été recueillis dans «Louange et Prière», comme par exemple «Confie à Dieu ta route ... ».

Le texte de ce chant est de Charles Dombre. Il a été composé en 1935, en prévision du Louange et Prière, dont Charles Dombre était un des collaborateurs au nom de l'Eglise Luthérienne de France.
 Charles Dombre n'a pas traduit tout le chant de Gerhardt. Il en a repris certaines parties, pour développer le thème de la confiance : « Confie à Dieu ta route » que Gerhardt développe en 4 strophes.

Seules deux strophes sont réellement traduites, les autres reprennent les thèmes de Gerhardt. Néanmoins, le texte de Dombre est excellent en lui-même.

CONFIE A DIEU TA ROUTE                                                        
1. Confie à Dieu ta route:       
    Dieu sait ce qu'il te faut.
    Jamais le moindre doute
    Ne le prend en défaut.
    Quand à travers l'espace
    Il guide astres et vents,
    Ne crois-tu pas qu'il trace
    La route à ses enfants ?

2. Tout chemin qu'on t'impose  
    Peut devenir le sien ;
    Chaque jour il dispose
    De quelque autre moyen.
    Il vient, tout est lumière,
    Il dit, tout est bienfait !
    Nul ne met de barrière
    A ce que sa main fait.

3. Consens à lui remettre         
    Le poids de ton souci.
    Il règne, il est le Maître,
    Maintenant et ici.
    Captif, pendant tes veilles,
    De vingt soins superflus,
    Bientôt tu t'émerveilles
    De voir qu'ils ne sont plus !

4. Mais peut-être une crainte   
    Te fait gémir encor,
    Te serre en son étreinte :
    « Néglige-t-il mon sort ! »
    Non ! garde l'espérance :
    Dieu prépare en secret
    La seule délivrance
    A quoi tu n'es pas prêt !

5. Bénis, ô Dieu nos routes,      
    Nous les suivrons heureux,             
    Car, toi qui nous écoutes,
    Tu les sais, tu les veux.
    Chemins riants ou sombres,
    J'y marche par le foi :
    Même au travers des ombres
    Ils conduisent à toi !

26 avril 1885. Charles Dombre

Mulhouse. Le Buffet Silbermann de l'orgue de Mulhouse, St-Jean.

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