28 juillet 1881 : naissance à Baltimore du théologien presbytérien américain John Gresham Machen.
John Gresham Machen (28 juillet 1881 – 1er janvier 1937) est un théologien presbytérien américain du début du 20e siècle.
Il a été professeur de Nouveau Testament durant 23 ans à la Faculté de théologie de Princeton entre 1915 et 1929. Il y dirigea une révolution conservatrice contre la théologie libérale et forma le Séminaire théologique de Westminster à Philadelphie (1929) comme une alternative plus orthodoxe.
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UN DÉFENSEUR DE LA FOI est né à Baltimore, Maryland, le 28 juillet 1881. Le père de John Gresham Machen était un avocat aisé et sa mère avait également de bonnes relations. Machen a hérité de l'argent des deux côtés de sa famille, le libérant pour poursuivre des études aux États-Unis et en Allemagne.
La mère de Machen, Mary "Minnie" Jones Gresham, était très instruite. En 1903, elle publie The Bible in Browning, une étude de l'imagerie religieuse dans la poésie de Robert Browning. Presbytérienne, elle a enseigné à son fils le catéchisme court de Westminster dès son plus jeune âge. Il dira plus tard qu'à douze ans, il avait une meilleure compréhension des Écritures que de nombreux étudiants entrant au séminaire. Les opinions religieuses de Minnie dominaient la maison, car bien que le père de Machen soit épiscopalien, la famille fréquentait l'église presbytérienne de Franklin Street.
À dix-sept ans, Machen est entré à l'Université Johns Hopkins, a remporté des bourses et a été invité dans des sociétés honorifiques. Après quelques débats internes, il décide de devenir théologien et entre à Princeton en 1902. Il étudie également en Allemagne pendant un an (1905). L'Allemagne à cette époque était le centre mondial de l'innovation théologique. Sous l'influence d'un enseignant charismatique, il a failli succomber au modernisme, mais une fois qu'il a travaillé sur les questions en jeu, il s'est attaché à la théologie réformée conservatrice. Il dira plus tard : « Le Christ nous tient plus fermement que nous ne le tenons.
En 1914, il a été ordonné ministre presbytérien. Convaincu que la Bible est vraie et que le Christ vit aujourd'hui, il est devenu un champion du calvinisme traditionnel et un allié du mouvement fondamentaliste en développement. Le mouvement tire son nom d'une série de douze pamphlets publiés entre 1910 et 1915 attaquant la "critique supérieure" de la Bible (qui focalisait l'attention sur la Bible en tant que document humain) et mettant l'accent sur la naissance virginale, la divinité du Christ et son expiation pour nos péchés et d'autres doctrines chrétiennes traditionnelles.
Contrairement à Machen, les modernistes doutaient que le Christ soit littéralement ressuscité des morts, se moquaient de la naissance virginale et exprimaient leur scepticisme face aux miracles enregistrés dans la Bible. Ils ont contesté l'inspiration divine de la Bible. Certains prétendaient que Paul avait inventé une religion différente de celle que Jésus enseignait. Machen était un ardent défenseur des vérités attaquées par les modernistes. Il a déclaré que le christianisme libéral était une religion différente du christianisme scripturaire. Avec sa formation et sa perspicacité, il a écrit des ouvrages très respectés défendant des positions bibliques.
Finalement, Machen a quitté Princeton et a fondé le Séminaire de Westminster pour récupérer les vérités qu'il a vues être jetées. Alarmé de voir certains presbytériens (comme la lauréate du prix Nobel Pearl S. Buck) édulcorer la foi chrétienne dans des pays étrangers, il a aidé à fonder le Conseil indépendant pour les missions presbytériennes. L'Église presbytérienne l'a suspendu du ministère, affirmant qu'il avait créé un schisme. Sans se laisser décourager, il a participé à la fondation de l'Église presbytérienne d'Amérique, connue plus tard sous le nom d'Église presbytérienne orthodoxe.
Le 25 septembre 1929, Machen prononçait à Westminster le discours inaugural devant 50 étudiants et quelques amis. Il y enseigna le Nouveau Testament jusqu'à sa mort.
Son influence s'étend sur l'Eglise et la Mission.
Machen est considéré comme le dernier des grands théologiens de Princeton qui avaient, depuis la création de l'université au début du XIXe siècle, développé la théologie de Princeton : une forme conservatrice et calviniste du christianisme évangélique. Il a té comparé aux grands théologiens de Princeton : Archibald Alexander, Charles Hodge, A. A. Hodge and B. B. Warfield.
Ces initiatives lui ont demandé un temps immense et le surmenage a sans doute contribué à sa mort prématurée. Il n'avait que cinquante-cinq ans lorsqu'il mourut en 1936, après avoir voyagé et prêché jusqu'à la veille de sa mort. Parmi les personnes profondément influencées par Machen se trouvait l'apologiste du 20e siècle Francis Schaeffer.
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"The Virgin birth of Christ" était considéré par l'auteur comme son "magnum opus". Voici la préface de la seconde édition:
"According to a universal belief of the historic Christian church, Jesus of Nazareth was conceved by the Holy Spirit and born of the Virgin Mary. but does this belief rest on historical fact? Yes, says the author, whoose career-long concern with this issue culminated in 1930 with the publication of "The Virgin Birth of Christ"... the ablest treatement of that subjet, from an orthodox stand-point, in the field of the New Testament studies."