2 avril 1612, Marie de Médicis achète son hôtel au duc de Luxembourg (aujourd’hui siège du Sénat).
En 1615 débutera la construction du nouveau Palais du Luxembourg par Salomon de Brosse 1615-1627). Elle charge Salomon de Brosse qui venait de reconstruire le temple de Charenton, de la construction d'un palais italien, en suscitant toutes sortes de difficultés, à l'instigation de son confesseur. Entre autre, des tracasseries dans la Liquidation des comptes. Ce qui lui causa de grandes difficultés financières et assombrit ses dernières années. Pour couronner le tout: un autre va être charge de la construction du Palais de justice de Rennes, dont il avait pourtant fait les plans!
Au 73 avenue Denfert-Rochereau. Le Couvent des filles du Bon Pasteur, renferme un ancien réservoir (au sous-sol) des eaux du Rungis, construit par Salomon de Brosse en 1613-1628, pour alimenter le palais et le jardin du Luxembourg ainsi que le quartier environnant.
Les Jardins du Luxembourg
Jacques Boyceau de la Baraudière (1562-1634), intendant des Jardins du roi, sera le créateur des parterres du nouveau palais du Luxembourg.
La forme des parterres rappelle le jardin Boboli de Florence qui s’étend derrière le palais Pitti, où Marie de Médicis avait passé son enfance. Cependant, il porte la marque originale de son créateur. Issu d’une famille de petite noblesse protestante, Boyceau se distingua par son talent de dessinateur et sa connaissance approfondie de l’horticulture. Ses préceptes furent réunis dans un ouvrage posthume,
"le Traité de jardinage selon les raisons de la nature et de l’art" (1638),
dans lequel est produite à titre d’exemple le dessin du grand parterre. Au thym, au romarin et à la marjolaine utilisés habituellement, Boyceau préféra le buis pour sa facilité d’entretien, sa longévité et sa valeur décorative. il a appris à André Lenôtre son métier : principe de symétrie, longues perspectives...
Statue de Marguerite de Navarre (ou d’Angoulême)
La sœur de François 1er avait reçu une excellente éducation. Elle était au tout premier rang à la cour du roi et d’une certaine façon la vraie reine de France. De plus une grande amie de la Réforme.
Statue de sa fille, Jeanne d’Albret (1528-1572)
La mère d’Henri IV. Reine de Navarre à la disparition de son père en mai 1555, elle annonça publiquement sa conversion le jour de Noël 1560. Elle resta ensuite fidèle à la Réforme et entretint une correspondance régulière avec Théodore de Bèze. Elle fit traduire la Bible en Basque, et en béarnais le Psautier de Marot ainsi que le catéchisme de Calvin. Elle fondit une académie protestante à Orthez.