John Pringle, pionnier en matière de médecine militaire, poursuit ses études de médecine à Edimbourg, à l’université Saint Andrews puis aux Pays-Bas à Leyde où il est fait docteur en 1732. Durant son séjour en Hollande, il se lie d’amitié avec Gérard Van Swieten, futur médecin personnel de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et Albrecht von Haller, le célèbre anatomiste suisse qui en disséquant 400 cadavres réussit à décrire le réseau artériel du corps humain.
Après être rentré à Edimbourg où il s’installe comme médecin, il accepte un poste de professeur de philosophie morale à l’université Saint Andrews.
Mais, bientôt, on le retrouve sur les champs de bataille, d’abord comme médecin de John Dalcrymple , commandant de l’armée britannique en Flandres puis comme médecin général des forces britanniques aux Pays-Bas.
Le Duc de Cumberland, qui avait été à l’origine de cette nomination, l’emmène ensuite dans ses bagages à Londres pour en faire son médecin personnel. Fait baronnet, il consacre alors une bonne partie de son temps à l’écriture d’ouvrages médicaux, publiant notamment trois articles pour la Royal Society of Medecine sur les antiseptiques (« Experiments on Septic and Antiseptic Substances » ) qui lui valent la médaille Copley.
Mais sa plus importante contribution reste son ouvrage « Observations on the Diseases of the Army in Camp and Garrison » qui fut longtemps une référence en matière de médecine militaire.
Sir John Pringle est mort le 18 janvier 1782 et une statue fut élevée en son honneur à l’abbaye de Westminster.