J’avais rendez-vous. Je savais donc que j’était attendu. Pourtant, ce soir-là, j’ai sonné plusieurs fois à l’interphone avant de pouvoir entrer. Que s’est-il donc passé ?
C’est vrai que l’installation ne semblait pas très bien fonctionner mais à chaque fois que j’entendais le moindre signal, je tirais bien fort vers moi la porte de l’immeuble. Hélas, elle ne s’ouvrait jamais. Que fiare ?
J’aurais pu rester longtemps ainsi jusqu’à ce que quelqu’un qui passait à côté de moi me dise : « il faut pousser, pas tirer ! ». Deux secondes après, j’étais dans l’immeuble !
C’est vrai que j’avais eu « raison » jusque là de tirer sur la porte. Je venais de l’extérieur et les consignes de sécurité imposent qu’on sorte d’un lieu en poussant la porte plutôt qu’en la tirant vers soi. En cas de panique, cela peut épargner bien des vies. Mais manifestement, ce n’était pas le cas de cet immeuble.
Ce sont donc de petites leçons de vie que j’ai apprises à ce moment.
- On peut avoir raison et pourtant tort. Il faut donc parfois se défaire de ses très bonnes idées pour s’adapter à une situation. Tant pis pour notre raison.
- Il arrive aussi que la solution à un problème soit beaucoup plus simple qu’on ne l’imagine.
- Il faut savoir écouter les petits signaux autour de soi au lieu de s’enfermer dans sa vérité.
Ceci me fait penser aussi aujourd’hui à quelqu’un qui s’est présenté un jour ainsi : « celui qui ouvre et personne ne peut fermer, celui qui ferme et personne ne peut ouvrir ». C’est aussi celui qui avait dit : « La porte, c’est moi. Celui qui entre en passant par moi sera sauvé. Il pourra entrer et sortir et il trouvera de la nourriture ». Quelles belles promesses !
Vous l’avez compris, il s’agit de Jésus. Avec lui, pas besoin d’interphone. Jamais de panne non plus. Il ouvre toujours, il s’ouvre même à celui qui frappe.