Jusqu’où ira Google se demande-t-on ?
Qui aurait pu dire, il y a quelques années seulement, que le géant de la recherche sur Internet se lancerait un jour dans la santé pour rivaliser avec les recherches médicales les plus pointues ?
Il est vrai que Google bénéficie de recherches déjà bien engagées et que bien d’autres avant lui se sont mis à rêver de faire des miracles grâce aux nanotechnologies.
Avec Google, voici l’homme hyper connecté, en passe de devenir capable de détecter dans son sang des particules nanoscopiques (2.000 fois plus petites qu’une cellule sanguine), pour mesurer les changements biochimiques annonciateurs d’une tumeur, d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral…
Il en est même qui se prennent à rêver d'immortalité !
Nouveau coup de pub ou vraie avancée de la science ?
Sans doute un peu des deux.
Il est vrai aussi qu’on s’habitue à l’impossible. Plus rien ne nous surprend vraiment.
Je suis néanmoins profondément révolté
Pourquoi ? Parce que tous ces millions de dollars sont mis dans la recherche pour des déjà privilégiés dont la plupart mangent et boivent trop, exploitent et polluent la planète en surconsommant alors que des milliards d’autres continueront d’être mal nourris, de ne recevoir aucune instruction digne de se nom, d’être victimes du paludisme ou d’Ebola.
A quoi servent ces progrès s'ils ne servent qu'à une minorité de nantis ?
C’est vrai qu’en parlant d’Ebola, l’Occident se réveille un peu, maintenant qu’il a peur que le virus ne reste pas sagement en Afrique mais qu'il s'attaque à ses propres ressortissants.
Gageons donc que la recherche médicale va avancer très vite pour que les petits Européens et les petits Américains ne se sentent plus menacés…
Y a-t-il des êtres humains plus importants que d'autres sur terre ?
A quand donc les nanotechnologies pour guérir l’égoïsme ?