Je ne me souviens plus de la 2G, mais je me souviens par contre de la 3G et des annonces pour la 4G. Elle allait supplanter la précédente et révolutionner l'usage de l'Internet en étant plus rapide et de meilleure qualité.
Déjà à l'époque, je m'étais dit : à quand la 5G ?
Ca y est. Tout le monde commence à en parler. Personne ne semble pouvoir annoncer le moment où elle sera mise à la disposition du grand public mais, c'est clair, la course est ouverte.
Les enjeux économiques sont colossaux.
Que gagnerons-nous avec la 5G ?
Toujours la même chose : plus de rapidité, plus dé sécurité, une meilleure qualité... en ajoutant cette fois : plus d'objets connectés
Qu'est-ce que cela changera dans nos vies ?
Si j'en crois l’enthousiasme des uns, cette vitesse de téléchargement, cette multitude d'objets connectés qu'on nous annonce vont faciliter notre vie. L'intelligence artificielle va pouvoir se développer à vitesse grand V dans nos vies.
Des robots de plus en plus nombreux vont nous débarrasser de tâches que nous n'aimons pas.
Certes, tout cela semble vrai et enthousiasmant mais j'ai peur que ces progrès technologiques vont nous asservir encore un peu plus.
Le serviteur utile devient tôt ou tard un maître implacable, un tyran. Il vous rend des services indéniables au départ ; vous ne pouvez plus vous passer de lui à l'arrivée.
C'est ça la progrès ?
Quand je vois où va notre société, je me pose de sérieuses questions sur le progrès qu'on nous impose.
- Je ne peux plus parler avec personne dans mon ascenseur. Chacun (ou presque) a les yeux rivés sur son portable ou sa tablette. C'est ça le progrès ?
- Je vois de moins en moins de caissières aux caisses des supermarchés. Tout se fait à travers des machines. Pas de sourires à échanger, pas de conversation même superficielle, C'est ça le progrès ?
- Quand je vais à la Poste, je dois me débrouiller tout seul. Je ne rencontre plus personne. Et si je rencontre un problème, je me sens presque coupable que la machine ne fonctionne pas. Ce qui pouvait me prendre 5 minutes autrefois m'en demande maintenant 15. C'est ça le progrès ?
Je ne pense pas (encore) être ringard. Cela viendra sûrement. Mais je veux croire que l'être humain est un être de relations et que celles-ci commencent avec son entourage immédiat, avec des sourires échangés, des conversations avec des êtres en chair et en os.
A quoi sert-il de tout savoir sur le monde si j'ignore comment vivent mes voisins ?