Il est facile d’être heureux quand tout va bien.
Nous l’étions ce 17 août 2003…
Comme chaque dimanche matin, nous étions ce jour-là à l’église pour chanter et louer Dieu. Jamais, nous n’aurions pu imaginer un seul instant comment notre journée allait se terminer.
Le choc
En effet, au même moment, notre fils Jérémy âgé de 18 ans était victime d’un grave accident de voiture.
Une fois avertis, ma femme et moi nous sommes rendus aux urgences de l’hôpital. Notre fils était dans le coma, sous respiration artificielle. Après avoir géré nos émotions, nous avons mis en place une chaîne de prières avec l’aide du pasteur. Beaucoup de gens priaient pour nous. Nous demandions tous la guérison de Jérémy. La Bible ne dit-elle pas : « Quand un malheureux crie, le Seigneur entend et il le sauve de la détresse » ?
Nous avons eu le vrai sentiment d’être littéralement portés dans la prière. Il arrivait même que nous nous sentions légers malgré le malheur qui s’était abattu sur nous.
Espoir déçu
Pourtant, la réponse n’a pas été celle que nous espérions. Jérémy est décédé le 26 août, après neuf jours de coma. Ce fut pour nous un choc terrible. Même le pasteur était désemparé.
Beaucoup de monde était présent aux obsèques. Le proviseur et beaucoup de jeunes du lycée étaient là. Cela fait du bien dans des circonstances aussi tragiques. Malheureusement, tout cela ne dure qu’un temps. Après quoi, on se retrouve bien seul avec sa peine, ses pourquoi, ses doutes… Personne ne peut savoir ce que c’est s’il n’est pas passé par là.
Il nous a fallu des années à mon épouse et à moi-même pour surmonter ce véritable tremblement de terre dans nos vies. Le secours de la prière nous a bien sûr aidés. Dieu a répondu aussi à nos questions par un de ses serviteurs.
Aujourd’hui
Il a fallu du temps pour que nous retrouvions un peu de sérénité dans la vie, mais je peux assurer que nous vivons actuellement la paix que Dieu promet. Voici trois parole de la Bible que je garde précieusement :
« Dieu est pour nous un abri sûr, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. »
« Nous sommes dans la détresse mais non dans le désespoir, abattus mais non désespérés. »
« Nous avons l’assurance que rien, ni la mort ni la vie ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. »
Jésus-Christ a séché progressivement nos larmes. Toute notre espérance est plus que jamais en lui.
Pour aller plus loin
Psaume 34 ; 46 ; 2 Corinthiens 4.9 ; Romains 8.39.
* Publié dans le Croire et Vivre n°111