Malgré l’éducation de mes parents chrétiens, je ne me sentais pas destiné à devenir moi-même chrétien. Je suis sorti de ma routine familiale dès que j’ai été en âge de penser par moi-même. Dès l’adolescence, j’étais épris de liberté et de découvertes. J’étais très curieux du monde dans lequel je vivais.
J’ai ainsi accumulé toute une série d’expériences. En y réfléchissant après coup, je me rends compte qu’elles ne m’ont finalement apporté que tristesse et désespoir. Je cherchais un sens à ma vie en même temps que j’étais en quête de mon identité.
En fait, je voulais savoir pourquoi j’existais. J’étais également malheureux de ne pas savoir que j’étais aimé. En effet, mes rapports avec mes parents n’étaient pas très bons ; ils ne se sont améliorés que plus tard, grâce à Dieu qui nous a permis de nous pardonner mutuellement.
La vie, une plaisanterie ?
Lorsque je me cherchais, je savais que Dieu existait, mais je ne le connaissais pas vraiment. Dès mon jeune âge, j’ai su que la vie serait difficile et loin d’être accommodante. J’ai aussi progressivement pris conscience qu’elle devait avoir nécessairement un sens ; sinon vivre aurait été une absurdité. À certains moments pourtant, l’idée me venait que la vie pourrait n’être qu’une vaste plaisanterie où rien n’a vraiment d’importance pourvu que l’on vive l’ivresse du moment.
J’ai finalement su que je ne trouverais jamais dans ce monde de réponse vraiment satisfaisante. Il devait nécessairement y avoir autre chose derrière ce que l’on vit habituellement. Ainsi, à travers épreuves et interrogations, Dieu m’a appelé progressivement à lui. Voilà maintenant dix ans que j’ai demandé à Jésus-Christ d’être celui qui me sauve.
Il m’a fallu reconnaître que j’étais pécheur, tout comme une seconde naissance pour moi. Ma culture chrétienne y a certainement contribué mais c’est mon propre parcours, c’est l’histoire entre Dieu et moi.
J’ai alors saisi que la vie ne peut combler entièrement un homme tant qu’il vit séparé de Dieu, sans connaître son existence et son amour, sans donc tenir compte de ce qu’il attend de lui. En même temps, j’ai découvert que la vie est un cadeau de Dieu qui a voulu que nous existions. Elle a un sens. Par la mort de Jésus-Christ sur la croix et sa résurrection, nous sommes réconciliés avec Dieu, pourvu que nous croyions que son Fils Jésus-Christ est mort pour nous, afin que nous vivions pour lui. C’est ainsi que nous devenons véritablement libres et heureux.
J’en suis persuadé : Dieu s’adresse à chaque être humain, d’où qu’il vienne.