Un début d’année, est-ce un temps pour regarder vers l’avant ou pour se retourner sur le passé ? Aujourd’hui nous vous proposons les deux.
Se pencher vers le passé pour s’interroger sur qui nous sommes. Se poser la question de son identité est un sujet très complexe, que nous abordons avec modestie, juste pour proposer des pistes.
Pour moi, j’ai touché de façon très sensible ce sujet quand j’ai demandé la nationalité britannique. Quelle émotion dans ce petit bureau où j’ai dû prêter serment ! Je ne me souviens plus très bien de tous les détails, mais une chose s’est imprimée en moi. Née française, cette nationalité n’était jusque-là qu’une évidence à laquelle je n’avais pas réfléchi. Le choix d’acquérir une deuxième nationalité était une démarche volontaire. Que revêtait-elle ? Une manière renouvelée de dire que je désirais n’être qu’une avec mon mari. Une sorte d’engagement total comme celui de Ruth, cette femme étrangère de la Bible, qui a dit à sa belle-mère israélite : « Là où tu iras, j’irai. Là où tu habiteras, j’habiterai. Ton peuple sera mon peuple. »
Mais cet acte m’a renvoyée à une autre « citoyenneté » que j’avais également choisie : l’appartenance au peuple de Dieu, au peuple des croyants. Comme la déclaration de Ruth qui ne s’arrêtait pas à ce que j’ai cité, j’avais en quelque sorte dit à ceux qui m’avaient appris à connaître Dieu : « Ton Dieu sera mon Dieu ».
C’est là notre deuxième invitation. Par ces pages, vous allez peut-être regarder vers l’avant et décider d’acquérir cette « citoyenneté » que Dieu vous offre. C’est un engagement solennel, mais plein de joie et de richesse !
Prisca Wiles