30 novembre 1774. Maria Grace Saffery
Maria Grace Saffery (1773–1858) était une poétesse et auteure d'hymnes baptistes d'Angleterre.
Maria Grace Andrews est née en 1773 en Angleterre. Elle est baptisée le 30 novembre 1774.
Sa mère était une femme cultivée aux goûts littéraires.
À l'âge de quinze ans, Maria écrivit un poème intitulé "Cheyt Sing" (le nom d'un malheureux rajah hindou). Elle a déménagé à Salisbury et y a bénéficié du ministère de John Saffery, pasteur de l'église baptiste de Brown Street. Elle devint la deuxième épouse de Saffery en 1799 et lui donna six enfants, dont l'aîné, Philip John Saffery, succéda à son père en 1825. Par la suite, elle dirigea avec grand succès une école de filles à Salisbury. En 1834, elle publie un volume de « Poèmes sur des sujets sacrés » (1834).
L'année suivante, elle se retira à Bratton dans le Wiltshire, où elle passa le reste de sa vie avec sa fille, Mme Whitaker. Elle mourut le 5 mars 1858 et y fut inhumée dans le cimetière de la chapelle baptiste.
Outre les œuvres déjà mentionnées, Mme Saffery a écrit de nombreux hymnes pour des occasions spéciales, qui ont été publiés dans le « Baptist Magazine » et d'autres périodiques. D'autres hymnes d'elle ont trouvé place dans divers recueils.
Parmi eux se trouvent : « C'est Dieu le Père qu’on adore. (1828)
C'est Dieu le Père qu’on adore
Dans ce service de baptême ;
Lui, dont la voix sur les berges du Jourdain
Jadis proclama le Fils divin
Le Père l’a reconnu comme le Fils qu’il aime
Qu’à notre tour dans la reconnaissance,
Dans ce symbole de Sa mort,
Nous le reconnaissions comme notre Ami suprême.
Nous aspirons au renoncement à nous-mêmes
Pour tout le chemin encore à parcourir ;
Plonge-nous dans l’immersion bénie.
Toi, le saint Fils de Dieu
Que terre et ciel ratifient notre zéle,
Que le futur en témoigne:
Que par cet acte, nous soyons pleinement fidèles
Au Puissant Seigneur de l’Eglise,
-------------
-Tis God the Father we adore
In the baptismal sign ;
Tis his whose voice on Jordan’s shore
proclaimed the son divine
The Father owned him, let our breath
In answering praise ascend,
As, in the image of his death,
We own our heavenly Friend.
We seek the consecrated grave
Along the path we trod ;
Receive us in the hallowed wave,
Thou holy Son of God
Let earth and heaven our zeal record,
And future witness bear
That we to Zion’s mighty Lord,
Our full allegiance swear.