30 avril 1859. Dickens et « Un conte de deux villes » Le Conte de deux cités, parfois intitulé en français Le Conte de deux villes ou Paris et Londres en 1793 (en anglais A Tale of Two Cities, A Story of the French Revolution2), est un roman de Charles Dickens publié en feuilleton hebdomadaire du 30 avril au 25 novembre 1859 dans la revue All the Year Round que Dickens vient de fonder. Un conte de deux villes est le seul roman historique, au sens plein du terme, que Dickens ait jamais écrit. La Révolution française, saisie dans ses motivations profondes et suivie dans son déchaînement populaire, est le sujet même de l'ouvrage, avec une intrigue admirablement construite. L'histoire se passe à Londres et à Paris, où Dickens s'était beaucoup promené, en particulier dans le quartier de la Bastille, avant d'écrire ce roman superbe et sanglant sur la tourmente révolutionnaire. Chesterton le trouve excellemment construit, intégrant parfaitement la vie des gens ordinaires dans les grands événements publics, et associant « pathétique et dignité ». Le roman vendu à plus de deux cents millions d'exemplaires, il reste l'une des œuvres les plus populaires de Dickens, tant sous sa forme écrite que dans ses versions adaptées pour le théâtre et l'écran ; il a également inspiré plusieurs comédies musicales et un opéra. Le roman se passe pendant la Révolution française. Parmi les personnages principaux figurent Charles Darnay, un aristocrate française et Sydney Carton, un avocat anglais. Il se trouve que leur ressemblance est frappante. Ils aiment tous les deux la même femme, une certaine Lucie Manette, mais c’est Darnay qui conquiert son cœur. Vers la fin du livre, Darnay se rend en France (ce qui n’est pas une très idée pour noble pendant la Terreur de 1793) ; et se retrouve logiquement en prison en attendant d’affronter la guillotine. La nuit précédant l’exécution de Darnay, Carton qui s’est fait aider par une autre personne rend visite à Darnay en prison. Il montre ses papiers à l’entrée : « Sydney Carton, Anglais ». on ;e laisse entrer. Une fois dans la cellule, Carton fait boire à Darnay un verre contenant un sédatif. Il échange ses vêtements et ses papiers avec ceux de Darnay. L’acolyte de Carton transporte le corps endormi de Darnay jusqu’à un véhicule, se dirige ensuite vers l’entrée et annonce : « Sydney Carton, Anglais ». Et on le laisse sortir, libre. Pendant ce temps, le vrai Carton revient dans la cellule. Le lendemain, il est conduit vers son lieu d’exécution où il sera guillotiné. Voilà ce que Jésus a fait pour nous. Nous sommes coupables, condamnés mort et exposés au Jugement de Dieu. Mais Jésus, l’innocent, a été puni à notre place pour que nous soyons libérés. C’est l’échange le pus extraordinaire au monde !