Au printemps 1947, un jeune bédouin de la tribu des Taamireh, prénommé Mohamed découvre une faille dans une paroi rocheuse de la colline de Qumran, à proximité de la mer Morte. Il y descend le lendemain avec son cousin Ahmed. Ce qui attendait les deux garçons allait bouleverser des millénaires d’histoire biblique : ils découvrent des rouleaux de cuir recouverts de signes qu’ils n’arrivent pas à déchiffrer. Pensant tirer profit de leur butin ils les montrent à Kahlil Sahin, un antiquaire.
Ce dernier, pressentant l’importance de leur trouvaille entre en contact en ce jour avec Eléazar Sukenik, professeur d’archéologie de l’université hébraïque de Jérusalem, lequel, quelques jours plus tard, lui annoncera que ses rouleaux, vieux de deux millénaires, étaient d’une authenticité indiscutable, et, ce qui était plus extraordinaire encore, qu’ils contenaient des passages de certains des plus fameux livres de la Bible, dont le livre d’Esaïe, dans leur version originale.