29 décembre 1876. Philip P. Bliss (1838-1876), auteur-compositeur de cantiques traduits dans le monde entier, meurt avec sa famille dans un accident ferroviaire.
Le 29 décembre 1876, avec son épouse, Philip Bliss quitte la ville de Rome, en Pennsylvanie, pour Chicago. Près d’Ashtabula (Ohio), le pont ferroviaire cède, et les voitures sont précipitées de plusieurs dizaines de mètres dans les flots. Philip Bliss réussit à se retirer du wagon, mais il périt dans les flammes en s'efforçant vainement de sauver sa femme.
Parmi ses compositions on peut citer : Comme un phare sur la plage, J’ai trouvé la paix profonde, Ah ! Donne à mon âme, Le signal de la victoire, Publiez bien haut la bonne nouvelle, et « Quel repos céleste » :
"Cet hymne a été écrit par Horatio G. Spafford, en 1873, après deux terribles catastrophes survenues dans sa vie. Tout d’abord, le grand incendie de Chicago (8-10 octobre 1871), le ruina complètement le riche homme d'affaires qu’il avait été. Peu de temps après, en traversant l'Atlantique, les quatre filles de Spafford trouvèrent la mort dans une collision avec un autre navire. Leur mère Anna survécut et envoya à son mari le désormais célèbre télégramme, « Sauvée seule ». Plusieurs semaines plus tard, lorsque son propre bateau passa près de l'endroit où ses filles étaient mortes, l'Esprit Saint inspira à Horatio les mots de ce cantique Ils parlent de l'espoir éternel que conservent tous les croyants même dans la douleur et le chagrin."
La mélodie de Philip P. Bliss est intitulée « Ville du Havre (1876), d'après le navire sur lequel les enfants Spafford avaient péri, le « SS Ville de Havre ». Bliss lui-même mourut dans un tragique accident de train peu après la rédaction de cette musique.
-When peace, like a river, attendeth my way,
When sorrows like sea billows roll;
Whatever my lot, Thou has taught me to say,
It is well, it is well, with my soul.
-Though Satan should buffet, though trials should come,
Let this blest assurance control,
That Christ has regarded my helpless estate,
And hath shed His own blood for my soul.
-My sin, oh, the bliss of this glorious thought!
My sin, not in part but the whole,
Is nailed to the cross, and I bear it no more,
Praise the Lord, praise the Lord, O my soul!
-For me, be it Christ, be it Christ hence to live:
If Jordan above me shall roll,
No pang shall be mine, for in death as in life
Thou wilt whisper Thy peace to my soul.
-But, Lord, ‘tis for Thee, for Thy coming we wait,
The sky, not the grave, is our goal;
Oh trump of the angel! Oh voice of the Lord!
Blessèd hope, blessèd rest of my soul!
-And Lord, haste the day when my faith shall be sight,
The clouds be rolled back as a scroll;
The trump shall resound, and the Lord shall descend,
Even so, it is well with my soul.
Refrain: It is well, with my soul,
It is well, with my soul,
It is well, it is well, with my soul.
Quel repos céleste Jésus d'être à toi,
A. toi pour la mort et la vie.
Dans les jours mauvais, de chanter avec foi,
Tout est bien, ma paix est infinie.
Quel repos céleste! Mon fardeau n'est plus!
Libre par le sang du Calvaire,
Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,
Gloire et louange à Dieu notre Père
-Quel repos céleste! Tu conduis mes pas,
Tu me combles de tes richesses,
Dans ton grand amour, chaque jour Tu sauras
Déployer envers moi tes tendresses.
-Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
Auprès de Toi, j'aurai ma place,
Après les travaux, les combats, la douleur,
A jamais je pourrai voir ta face!
Quel repos, quel repos, quel repos, quel repos,
Quel céleste repos!
Peut-on alors s'étonner que ce cantique ait encouragé tant de cœurs attristés ? Horatio Spafford connaissait effectivement Celui qui a dit : "Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s'alarme point" (Jean 14:26).