17 août 1761. William Carey et la Mission des temps modernes

publié le 17 August 2024 à 02h01 par José LONCKE

17 août 1761.  Naissance William Carey (1761 – 1834). William Carey, humble cordonnier qui a été appelé « le père des missions protestantes »

 17 août 1761. William Carey et la Mission des temps modernes

(…)  le jeune William passait presque tout son temps libre à lire les récits de grands voyageurs tels que le Capitaine Cook, qui explorait le Pacifique quand Carey était petit. Carey se convertit à l’âge de 18 ans sous l’influence d’un ami qui était apprenti cordonnier comme lui, et quatre ans plus tard il fut baptisé par le pasteur baptiste du coin. Bien que prédicateur médiocre il fut consacré pasteur en 1786 mais dut travailler comme cordonnier et instituteur pour vivre. Il continuait d’être passionné par la géographie et les langues, et il apprit le latin, le grec, l’hébreu, le français et le néerlandais tout en faisant son travail de cordonnier !
Carey était travaillé par la pensée que de vastes populations du monde n’avaient jamais entendu l’évangile (…) En octobre 1792 de la même année, une douzaine de personnes fonda la mission qui existe toujours aujourd’hui sous le nom de la Baptist Missionary Society (BMS). Carey était le premier missionnaire de la nouvelle société, et il partit pour l’Inde accompagné de sa femme et de ses quatre enfants ainsi que du Docteur John Thomas (…) Carey annonça l’Évangile autour de lui, mais ce fut seulement après sept ans de travail qu’il put baptiser le premier converti. D’autres missionnaires le rejoignirent et en 1800 Carey commença des années de travail fructueux à Serampore. En douze ans, le trio Carey (traducteur), Ward (imprimeur), et Marshman (prédicateur) produisirent des traductions de portions de la Bible en 18 langues indiennes et entreprirent une œuvre considérable d’évangélisation et de travail social qui ne fut même pas arrêtée par l’incendie qui détruisit leur bâtiment en 1813 (…) William Carey était sans doute un des linguistes les plus remarquables de son temps, enseignant des langues indiennes à l’Université de Calcutta. C’était aussi un botaniste réputé et un évangéliste infatigable malgré tous les découragements qu’il connut. Il voulait non seulement évangéliser la population de l’Inde mais aussi travailler pour améliorer sa situation matérielle. Baptiste convaincu, il ne refusait pas de travailler avec d’autres chrétiens, et en 1805 il avait même lancé l’idée d’une rencontre mondiale de chrétiens de toutes origines ecclésiastiques et géographiques au Cap en vue d’une meilleure collaboration dans l’Évangile. Ses lettres de nouvelles envoyées en Amérique ont également encouragé la fondation de la première mission baptiste américaine en 1814… Le petit cordonnier anglais avait vraiment vu le Seigneur faire de grandes choses et avait aussi pu tenter de grandes choses pour son Seigneur !

Extraits de l’article sont de David Boydell à parâitre dans le second bulletin de la SHDBF.
AC Underwood, « A History of the English Baptists », Baptist Union, Londres, 1961
H. Leon McBeth, « The Baptist heritage : Four centuries of Baptist Witness » Broadman Press, Nashville, 1987

 

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