On me demande souvent ce qui arrive précisément au moment de notre mort.
La Bible n’envisage que deux situations possibles.
Jésus a clairement évoqué la « géhenne » comme un lieu de souffrances sans fin pour ceux qui ont rejeté son message et qui n’ont donc pas saisi son pardon et la présence de Dieu dans leur vie. C’est une réalité peu plaisante à entendre mais qu’on ne peut pas cacher.
Par contre, il a annoncé au malfaiteur qui agonisait à ses côtés : « Je te le dis, c’est la vérité : aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. »
C’est donc de notre attitude envers Jésus aujourd’hui que dépend notre sort éternel.
L’apôtre Paul, est sans doute celui qui a le plus précisément enseigné au sujet de la résurrection et des événements à venir prévus dans le plan de Dieu.
Pourtant, alors qu’il s’apprêtait à passer en jugement et ne savait pas s’il serait condamné à mort ou pas, voilà ce qu’il écrivait en toute simplicité à ses amis :
Pour moi, vivre, c’est le Christ, et si je dois mourir, j’y gagne !
Mais si, en continuant à vivre, je peux faire un travail utile, je ne sais pas quoi choisir.
Je suis tiré des deux côtés : j’ai envie de quitter cette vie pour être avec le Christ, et c’est en effet beaucoup mieux !
Mais rester sur la terre, c’est plus utile à cause de vous.
Pour lui donc, l’au-delà de sa vie, c’était tout simplement « être avec Christ ».
Cette assurance tranquille peut aussi être la nôtre. Il suffit de vouloir vivre, nous aussi, chaque jour dans la présence de Dieu.
Alors, ni la mort ni la vie ne pourront jamais nous enlever de la main de Jésus.